Il est certain que la distance comobile et le temps cosmologique existent en tant que composante du modèle standard du Big Bang.
Pourtant, tandis que le temps cosmologique est égal au temps mesuré localement pour un observateur dans un lieu spatial fixe, la distance comobile n'est pas, en général, égale à une distance physiquement subie par une particule se déplaçant plus lentement ou à une vitesse égale à celle de la lumière.
Si on divise une distance comobile par le temps cosmologique actuel (l'âge de l'Univers) et on appelle le résultat « la vitesse », alors les « vitesses » des « galaxies » proches de l'horizon des particules ou au-delà de l'horizon peuvent être plus grandes que la vitesse de la lumière.
Cela est le paradoxe de la phrase ambiguë l'espace s'étend plus rapidement que la vitesse de la lumière. Une reécriture de la phrase de façon plus claire est celle-ci :
Pour une « galaxie » proche de ou au-delà de l'horizon, sa « vitesse », définie comme la distance comobile entre celle-ci et l'observateur divisée par le temps cosmologique actuel, peut être plus grande que la vitesse de la lumière.
Cette phrase est correcte. Ce qui reste à débattre, c'est l'interprétation philosophique.
Un point de vue strictement empirique (dans le sens où un objet caché dans une boîte n'existe pas, cf. Bertrand Russell), soulève nombreux problèmes :
Pour des raisons semblables à celles du paradoxe des vitesses supraluminaires, certains voient la distance comobile comme une construction uniquement théorique dénuée de sens physique. Néanmoins, ce point de vue revient à affirmer que le modèle standard du Big Bang est également dénué de sens, car les coordonnées comobiles en sont un élément fondamental.
La distance ordinaire, telle que subie par des particules se déplaçant moins vite que ou à la vitesse de la lumière, est la distance comobile multipliée par la valeur du facteur d'échelle à l'époque cosmologique étudiée.
Parmi d'autres noms pour celle-ci sont :