Église du Très-Saint-Nom-de-Jésus | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | Canada | ||
Province | Québec | ||
Ville | Montréal | ||
Culte | Catholique romaine | ||
Type | Paroisse (1899) | ||
Rattaché à | Archidiocèse de Montréal | ||
Début de la construction | 1903 | ||
Fin des travaux | 1906 | ||
Architecte(s) | Charles A. Reeves et Albert Mesnard | ||
Style(s) dominant(s) | Style romano-byzantin | ||
Localisation | |||
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L'église du Très-Saint-Nom-de-Jésus est une église catholique située dans le quartier Maisonneuve de l'arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Son adresse est le 4215, rue Adam. Sa construction fut terminée en 1906. Elle a cessé de célébrer le culte en juin 2009.
Lors de la construction de l'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge-d'Hochelaga, en 1876, les autorités ecclésiastiques de cette paroisse rêvaient d'en faire une cathédrale et lui donne une taille imposante. Un quart de siècle plus tard, cette vision refait surface quant vient l'heure, au début du XXe siècle, de dessiner les plans d'une église destinée à la population de la nouvelle paroisse Maisonneuve.
La paroisse débute ses activités le 1er janvier 1889.
On souhaite faire disparaître rapidement la chapelle temporaire érigée en 1888 et d'ériger une grande cathédrale à sa place. Si l'église du Très-Saint-Nom-de-Jésus ne deviendra jamais une cathédrale; elle en aura la stature avec une superficie de près 5 000 mètres carrés (53 800 pieds carrés) et ses riches décorations. La construction est effectuée selon les plans d'Albert Mesnard et Charles-Aimé Reeves. Elle débute en 1903 et se termine en 1906.
Les travaux ont produit un temple étonnant, de style romano-byzantin, caractérisé par une voûte cintrée bien appuyée sur des colonnes dégagées et des arches latérales semi-circulaires.
Quelques années après la fin de la construction, on en débute la décoration. En 1913, on confie à un peintre québécois du nom de Toussaint-Xénophon Renaud le soin d'orner les voûtes de tableaux appropriés. On ajoute plus tard un tableau représentant La Pentecôte du peintre montréalais Georges Delfosse.
On a doté cette église d'immenses fenêtres afin de les orner de vitraux que l'on commande à un fabricant de Limoges (France). Or, à ce moment, la Première Guerre mondiale vient d'être déclarée et le plomb est réquisitionné en France pour la défense des citoyens. Malgré cet interdit, les magnifiques vitraux sont fabriqués et livrés à Montréal en secret. Cependant, à leur arrivée dans le port, quand on les présentera à la presse, le scandale éclatera de part et d'autre de l'Atlantique!
L’orgue de l’église de Très-Saint-Nom-de-Jésus, construit par Casavant Frères, représentait, au moment de sa construction, en 1915, le sixième orgue en importance en Amérique du Nord et le premier de Montréal. Il se classe encore aujourd’hui parmi les instruments les plus puissants.
Au niveau sonore, cet orgue est représentatif des grands instruments construits par la maison Casavant à cette époque, d’abord tributaire de l’esthétique symphonique française du 19e siècle, chère aux frères Casavant, mais également marqué par l’esthétique anglo-américaine alors en vogue, avec laquelle le facteur doit composer. Quant au magnifique buffet de cet orgue, il a été dessiné par l’architecte Joseph H. Caron et réalisé par la compagnie Louis Caron & fils, de Nicolet. Il a été peint sur place sous la direction de Toussaint-Xénophon Renaud, maître d’œuvre de la décoration de l'église.
En 1986, la maison Casavant a entrepris la restauration complète de l’orgue. Tout en reconnaissant l’intérêt historique et tonal de l’instrument, il a été souhaité que les travaux confirment l’esthétique symphonique française de l’orgue, et que les techniques d’harmonisation employées suivent les principes des premiers instruments du célèbre facteur français Aristide Cavaillé-Coll.