la mise en culture est notamment possible sur des lignées de macrophages de chiens (cellules DH82) ou des cellules d'embryon de souris. Le milieu de culture (minimal essential medium contenant 1 p. cent de L-glutamine) est enrichi en sérum de veau fœtal (5 à 12,5 p. cent) et les cellules peuvent être incubées à 37 °C dans une atmosphère contenant ou non du dioxyde de carbone.
Faute d'études écoépidémiologique et épidémiologiques, l'ampleur de cette zoonose dans le monde est mal connue. Pour évaluer l'importance réelle de l'ehrlichiose à Ehrlichia chaffeensis, d'autres études seraient nécessaire pour tester plus largement les populations de tiques ou d'espèces potentiellement réservoir. La bactérie a été trouvée chez l'Homme par quelques examens sérologiques ailleurs qu'aux USA, en zone chaude ou tempérée, comme au Portugal, en Espagne, en Belgique, en Afrique (Mali, Tunisie) et en Asie (Thaïlande, Chine).
Amblyomma americanum semble être le principal vecteur connu en Amérique du Nord, mais on a au début des années 2000 également trouvé (par PCR), la bactérie pathogène dans l'organismes d'autres espèces de tique en Chine Amblyomma testudinarium et Haemaphysalis yeni, deux tiques parasitant régulièrement le bétail ainsi pour la seconde que des lagomorphes sauvages (Lepus sinensis, Caprologus sinensis) et des caprins sauvages (Muntiacus reevesi).
Ehrlichia chaffeensis a de fortes similitudes antigéniques avec
Ehrlichia chaffeensis présente les mêmes caractères bactériologiques que les autres bactéries du genre Ehrlichia.
Les morulas n'apparaissent qu'après 35 jours de culture. Le taux de macrophages infectés (cellules DH82) est le plus élevé après 48 jours de culture. La taille du génome (calculée par électrophorèse en champs pulsé), est d'environ 1225,8 kb.