Logo de Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger | |
Dates clés | 1959, création |
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Personnages clés | Rabie Hellal, Directeur exploitation |
Forme juridique | Établissement public |
Siège social | Alger |
Activité(s) | Transport de voyageurs, exploitation, gestion d'infrastructure et ingénierie |
Produit(s) | Autobus, Téléférique, Ascenseurs publics, Tramway |
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L'Entreprise de Transport Urbain et Suburbain d'Alger (ETUSA) est une entreprise publique qui assure le transport public de l'agglomération d'Alger.
Créée en 1959 sous le nom de Régie Syndicale des Transports Algérois (RSTA), elle gérait les réseaux de bus, trolleybus et tramway d'Alger. Après l'indépendance et l'abandon des lignes de tramway et de trolley-bus la RSTA a continué à être le seul opérateur de transport public jusqu'à l'ouverture du secteur par décret en février 1987.
Le début des années 1990 verra un désengagement de l'État et une ouverture qui associé à l'ouverture à la concurrence du secteur au transport privé fera que le transporteur public va devenir très vite obsolète avec un matériel roulant vétuste et un déficit chronique. L'entreprise fut très vite dépassée par un transport privé beaucoup plus dynamique et soumis à moins de contraintes.
Au tournant des années 2000 marquées par le retour de la croissance économique et la stabilité politique, les pouvoirs publics via le Ministère des Transports conscients de leur rôle primordial dans la régulation d'une situation devenue anarchique ont relancé l'entreprise publique qui sous le nom d'ETUSA a peu à peu recouvert depuis 2001 une crédibilité nouvelle puisqu'elle a modernisé tout son réseau d'infrastructures de maintenance et de formation grâce à une convention avec la Coopération Technique Belge (CTB) qui s'achève en 2007.
Malgré les efforts consentis par les dirigeants de l'ETUSA, la régie est encore loin de pouvoir prétendre remplacer les transporteurs privés notamment à cause de l'expansion de l'aire urbaine d'Alger et de son bassin économique qui vois une transhumance de travailleurs et d'étudiants qui viennent de zones éloignées parfois de plus de 50 kilomètres du centre d'Alger. Il faudrai que l'ETUSA double ses capacités pour pouvoir dans un premier temps couvrir l'ensemble de l'agglomération.
D'autre part l'essentiel des transporteurs privés exploitent des mini-bus qui se révèlent très pratiques dans la circulation en l'absence de couloirs spécifiques. De plus ils choisissent les lignes les plus rentables sans soucis de service public puisqu'ils s'arrêtent dès le coucher du soleil.
Les quelques 3 000 transporteurs privés profitent du manque de contrôle du législateur et de l'énorme demande à satisfaire pour se soustraire aux exigences de qualité. C'est l'un des chantiers les plus important qui attend le Ministère des Transports pour assainir le secteur.