L'option -A de fsck permet d'utiliser la table des systèmes de fichiers (fstab) pour la vérification des différents systèmes de fichiers montés.
L'ordre de vérification est paramétré par la sixième colonne du fichier fstab.
Le programme analogue à fsck sur Windows est autochk.exe.
Sous Windows, c'est le gestionnaire de session (smss.exe) qui appelle autochk.exe.
Autochk.exe appelle à son tour chkdsk.exe pour NTFS (c'est l'équivalent du e2fsck pour ext2). NTFS est basé sur une structure d'allocation de fichier basé sur des bitmap/extents au lieu de i-nœuds.
chkdsk.exe fait la vérification et la correction du système de fichiers NTFS en 4 étapes :
Voir (en) Les 4 étapes de CHKDSK sur le site Microsoft.com
Sur d'anciennes versions de Windows (95, 98 et Millennium), les utilitaires chkdsk et scandisk faisaient l'équivalent du fsck d'Unix.
Voir :
Sur la version Sarge de la distribution debian, il y a, par défaut, un appel de fsck s'il y a eu 30 boot sans appel de fsck. Ceci est fait par précaution.
La vérification initiale des systèmes de fichiers est faite via deux scripts checkroot.fs et checkfs.sh qui sont appelés via des liens symboliques dans /etc/rcS.d. Ces deux scripts utilisent fsck.
Actuellement sur la version Lenny ce principe est toujours en vigueur. Fsck est lancé automatiquement s'il n'a pas été appelé lors des 35 derniers démarrages.
Le système de fichiers UFS de FreeBSD a une tâche fsck tournant en arrière-plan, ce qui fait qu'il n'est pas nécessaire d'attendre la fin du fsck pour accéder au disque.