Publications
Sur les autres projets Wikimédia :
- Gaston de Saporta sur Wikisource (bibliothèque universelle)
- Sur le rôle des végétaux à feuilles caduques dans les flores tertiaires antérieures au miocène proprement dit et spécialement dans celle du gypse d'Aix, 1863
- Notice sur les plantes fossiles des calcaires concrétionnés de Brognon (Côte-d'Or), 1866
- La Flore des tufs quaternaires en Provence, 1867
- Caractères de l'ancienne végétation polaire : analyse raisonnée de l'ouvrage de M. Oswald Heer intitulé Flora fossilis Artica, 1868
- La Végétation du Globe dans les temps antérieurs à l'homme, 1868
- La Paléontologie appliquée à l'étude des races humaines, 1868
- Le Phénomène de la vie, discours prononcé à la séance publique annuelle de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix, 1870
- Études sur la végétation du sud-est de la France à l'époque tertiaire : révision de la flore des gypses d'Aix, 1872
- Essai sur l'état de la végétation à l'époque des marnes heersiennes de Gelinden, avec Antoine-Fortuné Marion, 1873
- Paléontologie française, ou Description des fossiles de la France, commencée par Alcide d'Orbigny et continuée par une réunion de paléontologistes. 2e série : Végétaux. Plantes jurassiques, par le Comte de Saporta, 6 vol., 1873-1884
- Notice sur les plantes fossiles du niveau des lits à poissons de Cerin, 1873
- Examen critique d'une collection de plantes fossiles de Koumi (Eubée), 1873
- Recherches sur les végétaux fossiles de Meximieux, avec Antoine-Fortuné Marion, 1876
- Les Anciens climats de l'Europe et le développement de la végétation, 1878
- Essai descriptif sur les plantes fossiles des Arkosses de Brives près le Puy-en-Velay, 1878
- Révision de la flore heersienne de Gelinden, d'après une collection appartenant au Cte de Looz, avec Antoine-Fortuné Marion, 1878
- Le Monde des plantes avant l'apparition de l'homme, 1879
- Les Temps quaternaires, 1881
- Aperçu géologique du terroir d'Aix-en-Provence, 1881
- L'Évolution du règne végétal, 3 vol., 1881-1885
- À propos des algues Jossiles, 1882
- La Formation de la houille, 1882
- Un essai de synthèse paléoethnique, 1883
- Les Organismes problématiques des anciennes mers, 1884
- Origine paléontologique des arbres cultivés ou utilisés par l'homme, 1888
- Dernières adjonctions à la flore fossile d'Aix-en-Provence, précédées de Notions stratigraphiques et paléontologiques appliquées à l'étude du gisement des plantes fossiles d'Aix-en-Provence, 1889
- La Famille de Mme de Sévigné en Provence, d'après des documents inédits, 1889
- Recherches sur la végétation du niveau Aquinien de Manosque, 1891
- Correspondance entre Charles Darwin et Gaston de Saporta, précédée de Histoire de la paléobotanique en France au XIXe siècle par Yvette Conry, Paris : Presses universitaires de France, 1972
L'homme de sciences
Il est bientôt connu des hommes de science qui apprécient ses découvertes et, bien qu’amateur, il sait très rapidement s’imposer. Il entretient notamment une correspondance avec Darwin, dont il partage les idées évolutionnistes. On reconnaît ses résultats et on admire sa droiture. Le cas de Saporta est exceptionnel. Il n’aura jamais le souci de gravir les échelons d’une carrière et peut donc affirmer ses opinions sans crainte de déplaire.
Il voyage pour ses recherches, se rend aussi au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, assiste aux réunions des sociétés savantes, participe à des congrès. Il use de son influence pour qu'un musée d'histoire naturelle soit créé à Aix et lui donne une partie de son herbier et de sa collection de plantes fossiles.
À la mort d'Alcide Dessalines d'Orbigny, il participe avec Louis Édouard Gourdan de Fromentel et Henry Testot-Ferry à la création du Comité de paléontologie française. L'objectif est de poursuivre laPaléontologie française de d'Orbigny : 16 nouveaux volumes verront le jour et servent toujours de référence aujourd'hui.
Il est très présent dans les activités locales et, en 1866, entre à l’Académie des sciences d’Aix-en-Provence, dont il sera plusieurs fois président. En quelque sorte, il suit une destinée familiale puisque depuis trois générations, quatre membres de sa famille en ont fait partie.
Connu des milieux scientifiques nationaux, il est sollicité par de nombreuses sociétés savantes en France et à l'étranger. Il devient membre associé, titulaire ou correspondant de 20 sociétés, reçoit la légion d’honneur en 1873. En 1876, il est élu membre correspondant de Académie des sciences de Paris. Ses publications sont considérables, allant de comptes rendus scientifiques aux ouvrages de vulgarisation pour le grand public, mais il publie aussi des ouvrages plus historiques ou littéraires, notamment sur la famille de Madame de Sévigné.
À partir de 1893, sa santé devient fragile et il a des troubles cardiaques. Il décède deux ans plus tard, le 26 janvier 1895 à Aix-en-Provence, d’une crise cardiaque.
Au centre d'Aix-en-Provence dans le bourg Saint-Sauveur, une rue porte son nom. C'est au numéro 21 de celle-ci, alors dénommée rue de la Grande-Horloge, que vivait le savant. Elle part de la place de l'Hôtel-de-Ville pour aboutir au boulevard extérieur, et est jalonnée par la cathédrale. On y trouve notamment le musée du Vieil-Aix, qu'abrite l'hôtel d'Estienne-de-Saint-Jean, et l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence.
Gaston de Saporta est le père d'Antoine de Saporta.