Henri Aigueperse - Définition

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La guerre et la Résistance

En 1939, Henri Aigueperse est mobilisé mais rendu rapidement à la vie civile en raison de son âge et de ses charges de famille. Le gouvernement du maréchal Pétain s'étant installé à Vichy, Limoges apparaît comme un lieu commode de contact, en zone « non occupée » pour des rencontres clandestines entre responsables nationaux du SNI. Aigueperse a ainsi accueilli à plusieurs reprises Marie-Louis Cavalier et Georges Lapierre, membres du Bureau national d'avant-guerre.

Henri Aiguerperse est suspect aux autorités de Vichy mais s'engage dans groupe de résistance « Action ouvrière », lui-même intégré aux Mouvements unis de résistance (MUR) sans même que la famille le sache. Avec d'autres syndicalistes limougeauds, l s'attache à préserver une structure syndicale clandestine, ce qui permet de reconstituer l'union départementale CGT (dont il fut secrétaire général adjoint) dès 1944. Parallèlement, à la Libération, il assume, avec le titre de secrétaire général et à la demande du nouveau commissaire de la République, la direction du Comité départemental de libération de Haute-Vienne.

Dès la Libération, il est appelé à rejoindre le bureau provisoire du SNI autour de Senèze (militant du Puy-de-Dôme, secrétaire général du SNI à la Libération et futur secrétaire général de la Ligue de l'enseignement, Marie-Louise Cavalier, René Bonissel et Juliette Harzelec (militants de la Seine) et René Vivès (responsable avant-guerre de l'« éducation sociale »). Le bureau provisoire n'est complété que fin 1945 après le retour des prisonniers et les survivants des camps. Ainsi s'achève la période limousine d'Henri Aigueperse.

Le Centre Henri-Aigueperse

La FEN (aujourd'hui fédération UNSA éducation) avait créé en 1983 un centre de recherche, d'histoire sociale, de formation, d'archives et de documentation. Après le décès d'Henri Aigueperse, le « centre fédéral » a pris le nom de Centre .

Henri Aigueperse après le secrétariat national du SNI

De 1954 à 1970, Henri Aigueperse assume la direction de SUDEL (Société universitaire d'édition et de librairie), la maison d'édition créée par le Syndicat en 1937. Il met en place un comité pédagogique composé d'inspecteurs et de maîtres formateurs (conseillers pédagogiques, maîtres d'école annexe et d'application).

Jusqu'en 1967, il assume, comme on l'a vu, des .

Il participe à des séminaires d'histoire sociale, notamment dans le cadre du Centre d'histoire de la FEN et du centre d'histoire sociale créé par Jean Maitron en 1963. Il participe également à des stages de formation militante. Invité comme le sont les anciens secrétaires généraux du Syndicat, il assiste régulièrement aux conseils nationaux et congrès du syndicat, de même que, jusqu'à ce que sa santé ne l'en empêche au milieu des années quatre-vingt, il participait en militant de base aux manifestations auxquelles appelaient son syndicat ou sa fédération.

De 1973 à la première moitié des années quatre-vingt, il est l'un des rédacteurs principaux des dossiers du CRES (Centre de recherches économiques et sociales) qu'anime son vieux complice Charles Martial et qui vise à donner une information économique et sociale aux militants de l'Éducation nationale à une époque où elle est peu répandue. Chaque numéro comprend des rubriques d'actualités non signées (il y assume la charge de la rubrique « salaires ») et une étude thématique.

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