Henri Desbruères - Définition

Introduction

Henri Desbruères
Nom de naissance	Henri Desbruères
Naissance	15 avril 1907 Saint-Hilaire-en-Morvan (Nièvre)
Décès	7 novembre 1995 (à 88 ans ans) Ramatuelle (Var)
Nationalité	France
Profession(s)	Directeur et président de sociétés
Autres activités	Membre de sociétés savantes
Famille	marié

Henri Auguste Desbruères est un ancien élève de Polytechnique, diplômé de l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace, et fut président d'Air France, PDG de la Snecma, président et PDG de Bull-General-Electric.

Il est né le 15 avril 1907 à Saint-Hilaire-en-Morvan (Nièvre) et décédé le 7  novembre 1995 à Ramatuelle (Var) à l'âge de 88 ans.

Biographie

Polytechnicien, promotion 1927, il est ingénieur général de l'air et ancien de l'École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace, ancien de: X 27-SUPERAERO 32.Il obtient le brevet de pilote à Avord en 1930 et servira dans une unité de l'armée de l'air, dont il a le titre d'Ingénieur.

Directeur Général de la Compagnie Air France de 1945 à 1948, c'est sur son impulsion que les lignes aériennes commerciales peuvent reprendre en janvier 1946, avec Didier Daurat et Raymond Vanier dans la Compagnie Air Bleu qui sera absobée en 1948

Le 24 juin 1946, il fait partie avec son épouse et le Directeur de l'Exploitation d'Air France, des passagers effectuant le premier vol commercial sur la ligne Paris-New-York, sur DC.4, à bord du " Ciel - Ile de France " DC.4-1009- F-BBDJ. Le commandant de bord: Roger Loubry et le co-pilote: Robert Bonnet. Au total l'avion a parcouru 5925km en 19h 25mn, soit une moyenne de 305km/h, Monsieur et Madame Truman était à la réception à New-york..

Il passe une année à l'Institut des hautes études de défense nationale et il est nommé par le Ministre de l'Air, président de la SNECMA, en 1949 et il restera à son poste jusqu'en 1964. Il redresse la situation financière catastrophique de l'entreprise en recherchant une production de très haute technologie, abandonnant les production peu rentables. C'est à lui que l'on doit le succès du réacteur ATAR, équipant le fleuron de l'aviation militaire de l'époque: Vautour et Mirage et qui connu un franc succès à l'exportation.

Après être resté 15 années à la tête de la Snecma, il devient Président de Honeywell-Bull, en 1964, jusqu'à sa retraite en 1972.

Le 15 juillet 1967, malgré toutes ses occupations, il n'oublie pas son Morvan et signe à Château-Chinon, l'acte fondateur de l'Académie du Morvan, en compagnie de François Mitterrand, Député et maire de la ville, de Léon Bondoux, prédécesseur de ce dernier à ces postes, de Joseph Pasquet, Claude Régnier, Jacques Thévenet, Jules Basdevant, Henri Perruchot, Jean Chatelain, Régine Pernoud, Louis-Philippe Bondoux, le Dr Lucien Olivier, qui deviendra le Chancelier perpétuel de cette vénérable institution. Il fera partie du Triumvirat de Direction de départ avec Claude Régnier et Jacques Thévenet, lui sera Président et le Vice-amiral Denis de Bourgoing lui succédera à ce poste.

Ses biographes disent de lui que c'était un homme plein de bon sens et d'énergie et qu'il devait certainement tenir cela de ses origines morvandelles. C'était un grand patron qui faisait preuve d'une autorité naturelle, sans agressivité, au jugement réaliste. Très attaché aux valeurs morales, fervent catholique pratiquant, il était toujours prêt à aider, à encourager et à secourir.

Il décède à Ramatuelle le 7 novembre 1995, âgé de 88 ans.