Institut national d'histoire de l'art - Définition

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Fonctionnement

L'INHA est dirigé par un directeur général nommé pour cinq ans : Alain Schnapp (2001-2005), Jean-Pierre Cuzin, administrateur provisoire (2005-2006) et Antoinette Le Normand-Romain (depuis 2006). Il est administré par un conseil d'administration dont le président, en 2009, est Alain Pichon, premier président par intérim de la Cour des comptes et le vice-président est Georges Molinié, président de l'Université Paris-Sorbonne.

L'INHA se compose de deux départements, le département des études et de la recherche et le département de la bibliothèque et de la communication, assistés par des services communs. En 2008, ses effectifs physiques variaient entre 220 et 230 personnes, y compris les boursiers et les chercheurs invités et associés.

Fonctions

L’Institut national d’histoire de l’art possède trois axes de travail : la recherche, la valorisation de l'histoire de l'art et la gestion de la Bibliothèque d’histoire de l’art.

L'INHA participe à la formation des chercheurs — doctorants, post-doctorants, assistants ou attachés de conservation. Il cherche à développer différents programmes de recherche autour de l’histoire de l’art, en veillant à favoriser l’interdisciplinarité. La recherche s'orientait autour de trois thèmes dans le cadre du contrat d'objectifs 2007-2009 : l'histoire de l'archéologie, de l'art antique et de l'art médiéval ; l'histoire de l'histoire de l'art et du goût et l'histoire des arts et de l'architecture, de l'époque moderne à l'époque contemporaine. Sa cellule d'ingénierie documentaire a pour vocation de constituer et diffuser des bases de données documentaires. L’INHA organise également des congrès et colloques scientifiques.

L'INHA organise des manifestations scientifiques et des expositions dans la galerie Colbert et participe à plusieurs rencontres, comme les Dialogues d'art contemporain. Il co-édite des ouvrages avec le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS), le collège de France ou l'École du Louvre. Il collabore également avec des maisons d'édition comme les éditions InFolio, Picard, Philippe Picquier, Thames & Hudson ou Somogy. Il co-édite avec les éditions Armand Colin la revue Perspective, sur la recherche en histoire de l'art. L'INHA assure également une mission de promotion du mécénat.

Les collections de l’INHA sont actuellement consultables dans la salle Ovale de la Bibliothèque nationale de France (site Richelieu), qui fait l'objet en 2009 de travaux de réhabilitation. Elle a accueilli 31 300 lecteurs en 2008, des étudiants pour près des deux tiers. À terme, la bibliothèque devrait s’installer dans la grande salle Labrouste, toujours dans le quadrilatère Richelieu. Une grande partie des collections (environ 265 000 documents) sera proposée en libre accès. À l'horizon 2014, elle aura fusionné avec la Bibliothèque centrale des musées nationaux (BCMN) et la Bibliothèque de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) ; la Bibliothèque de l’École nationale des Chartes leur sera associée. Son catalogue commun intègrera également les collections de la Bibliothèque Gernet-Glotz de l'EHESS. L’ensemble représente un total d’environ 1 700 000 documents. La bibliothèque de l’INHA est considérée comme CADIST pour l’histoire de l’art, fonction qu’elle hérite de la bibliothèque d’art et d’archéologie.

Presse

  • Revue ARTnord

Le bâtiment

Il a été réalisé en 1634 par l'architecte Louis Le Vau et le maître maçon Michel Villedo pour Guillaume Bautru. Ce bâtiment deviendra plus tard l'hôtel Colbert et abrite actuellement l'Institut national du patrimoine et l’Institut national d'histoire de l'art.

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