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Formule brute | K+Fe3+3(OH-)6(SO42-)2 |
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Masse moléculaire | 500,81 g/mol |
Couleur | jaune pâle ; brun jaunâtre ; brun ; ocre jaune. |
Classe cristalline ou groupe d'espace | Ditrigonale-scalénoédrique; |
Système cristallin | Trigonal |
Réseau de Bravais | Hexagonal rhomboédrique R |
Clivage | Bon sur {0001} |
Habitus | Cristaux tabulaires ou pseudocubiques ; en amas pulvérulents |
Fracture | conchoïdale à irrégulière |
Échelle de Mohs | 2,5 à 3,5 |
Éclat | subadamantin ; vitreux ; résineux. |
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Indice de réfraction | e=1,713-1,715 ; w=1,815-1,82 |
Biréfringence | uniaxiale (-) ; 0,1020-0,1050. |
Fluorescence ultraviolet | aucune |
Trait | jaune clair |
Transparence | translucide |
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Densité | 3,15 à 3,26 |
Solubilité | insoluble dans l'eau ; soluble dans HCl. |
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Magnétisme | aucun |
Radioactivité | très légère mais détectable |
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La jarosite est une espèce minérale constituée de sulfate hydraté de fer et de potassium de formule K+Fe3+3(OH-)6(SO42-)2 avec des traces de sodium, d'argent et de plomb. Elle est parfois confondue avec la limonite ou la goethite, qui sont fréquentes dans le chapeau de fer. Les cristaux peuvent atteindre jusqu'à 25 cm. La jarosite est très fortement pyroélectrique.
La jarosite a été décrite pour la première fois par le minéralogiste allemand Rammelsberg sous le nom de Gelbeisenerz, dès 1838, par Haidinger sous le nom de Misy en 1845, puis par Hausmann en 1847 sous le nom de Vitriolgelb; c'est la description de Johann August Friedrich Breithaupt en 1852 qui fait référence. Le nom dérive du topotype.