Le large white a un corps allongé parallélépipédique, des oreilles dressées et ouvertes sur l'avant et des membres forts. La robe est uniformément claire, blanche, sans aucune tache, avec des soies blanches sur une couenne blanche. C'est un cochon très actif, et ce malgré la longueur de son corps. La forme de parallélépipède de ce dernier lui confère un bon équilibre.
Le large white est un porc de grande taille. Le verrat mesure 105 cm au garrot et pèse 380 kg et la femelle mesure 100 cm pour un poids de 320 kg.
Race polyvalente, le large white tient aujourd'hui une place centrale dans l'élevage porcin français où il a été importé dès la fin du XIXe siècle. Il représente 60 % du cheptel porcin de France, et est également majoritaire dans son pays d'origine. Du fait de ses formidables caractéristiques, la race large white, ou ses dérivés comme le Yorkshire aux États-Unis et au Canada, est largement dominante dans les élevages porcins du monde entier et très peu de schémas de croisements se passent de ses qualités exceptionnelles.
En France, l'organisme de sélection de la race est les livres généalogiques porcins collectifs, qui gèrent également les races landrace français et piétrain. En 2005, on compte près de 8 000 truies inscrites au livre généalogique, dont environ 7 000 participent activement à la sélection.
Dans les années 1980, on met en place dans la race un programme de création d'une lignée hyperprolifique qui apporte de très bons résultats à partir des années 1990. Comme certains autres de leurs homologues européens, les sélectionneurs français, ainsi que certains de leur homologues européens, tendent à faire apparaître deux variétés : une variété de type femelle sélectionnée sur la prolificité et les qualités maternelles et une variété de type mâle dont l'amélioration est accès sur la teneur en muscle et la croissance. La lignée femelle reste toutefois la plus importante en effectifs (5 700 truies en sélection contre 1 300). La lignée mâle est apparue seulement en 1993.