Les avantages du magnétoscope numérique sont multiples :
La différence majeure par rapport à un magnétoscope ou à un DVDscope concerne l'emploi instantané et simplifié que permet le numérique : visionner n'importe quel film enregistré et stocké sur le disque dur, accéder directement à tel ou tel chapitre, utiliser les fonctions avance et retour rapide jusqu'à + ou - 256 fois la vitesse normale, supprimer ou « zapper » la publicité, etc...
Cet équipement bouleverse la « consommation » de télévision, car il permet de totalement se libérer de la programmation en direct de la télévision pour regarder les programmes selon ses propres disponibilités horaires. Le « téléconsommateur » fabrique et visionne sa propre programmation télévisuelle.
Les modèles les plus évolués « apprennent » les goûts du téléspectateur au fil de ses sélection et lui suggèrent le visionnage ou l'enregistrement de ses types d'émissions préférées (selon les critères : types de programme, acteur, réalisateur, genre, etc...).
Ces fonctions ont été introduites avec Tivo et ReplayTV :
Sous réserve de ne pas dépasser la capacité du disque interne (sauf à rajouter un disque externe), le numériscope permet d'enregistrer à volonté de façon parfaitement improvisée et directe. Il intègre une indexation pour faciliter la recherche des séquences enregistrées, identifiables par son nom et par une « vignette » de la première image du programme. Pour les modèles dotés de la connectique compatible, il est possible d'y raccorder un graveur DVD et de libérer ainsi l'espace disponible sur le disque interne. Toutefois, cette sauvegarde externe peut être rendue impossible par une protection numérique anti-copie (exemple : Macrovision).
Un enregistrement numérique est composé de données chiffrées. Les logiciels qui le gèrent comprennent la correction d'erreur (y compris en temps réel), ce qui permet de déceler des imperfections ou une altération et d'alerter l'utilisateur afin de procéder à une sauvegarde externe ou un transfert de données vers un nouveau disque (ou un DVD). De plus, la copie externe peut s'effectuer à vitesse accélérée (par exemple 16 fois la vitesse nominale ou lecture en temps réel), permettant par exemple la sauvegarde externe en moins de 10 minutes d'un film d'une heure trente sur un DVD vierge.
Par opposition à un enregistrement analogique, cette transcription n'entraîne aucun risque de dégradation de qualité. Toutefois, dans chaque opération de transfert numérique (informatique), il existe un risque de perte de données. Le taux de ces erreurs ne doit pas dépasser un certain seuil au-delà duquel, l'enregistrement est irrémédiablement perturbé voire illisible (absence d'image, rupture du code temporel, données corrompues...).
Le logiciel de fonctionnement (Système opérationnel) de l'appareil peut être automatiquement mis à jour par les signaux numériques qu'il capte (télédiffusion) ou via Internet.
Les contenus, fiches d'information et données additionnelles peuvent être mis à disposition via Internet en P2P. Des communautés d'internautes peuvent également bénéficier de ces données selon leur intérêt (exemple : les membres d'une famille, associations, fanclubs...). Ce dispositif répond à la nécessité de conservation des œuvres. En étant réparties sur le Net, la multiplicité des copies limite les risques de déperdition totale, en particulier pour les œuvres « mineures » ou ancienne. Toutefois, cette sauvegarde ne saurait rivaliser avec la performance des systèmes professionnels broadcast ou de restauration exploités par les éditeurs de télévision et les organismes d'archivage, tels que l'INA en France.
La gestion de droits numériques ou DRM devraient être progressivement intégrés aux PVR. Ces « verrouillages » permettraient par exemple de laisser un accès libre dit « gratuit » :