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Autre nom | Glycogénose type 2 | |||
Référence MIM | 232300 | |||
Transmission | Récessive | |||
Chromosome | 17 q25.2-q25.3 - | |||
Gène | GAA | |||
Empreinte parentale | Non | |||
Mutation | - | |||
Mutation de novo | ? | |||
Nombre d'allèles pathologiques | Plus de 150 connus | |||
Anticipation | ? | |||
Porteur sain | ? | |||
Incidence | 1 sur 14 000 chez les américains d'origine africaines à 1 sur 100 000 en Europe | |||
Prévalence | ? | |||
Pénétrance | ? | |||
Nombre de cas | ? | |||
Maladie génétiquement liée | Aucune | |||
Diagnostic prénatal | Possible | |||
Article principal | Maladie génétique du métabolisme des glucides | |||
Liste des maladies génétiques à gène identifié |
La maladie de Pompe est une maladie génétique progressive et souvent fatale en rapport avec une anomalie de fonctionnement de l'alpha-1,4-glucosidase acide, une enzyme lysosomiale qui hydrolyse le glycogène en glucose.
Cette maladie est responsable d'une atteinte musculaire par anomalie du métabolisme du glycogène. Comme l'enzyme défectueuse est localisée au niveau du lysosome, cette maladie est souvent classée comme une maladie de surcharge lysosomale.
Cette maladie doit son nom au médecin néerlandais J.C. Pompe qui décrivit en 1932 cette maladie sur un enfant décédé à 7 mois d'une hypertrophie cardiaque.
Le déficit enzymatique est due à une mutation sur le gène responsable de sa production. Il est situé sur le chromosome 17. Près de 150 mutations ont été identifiées, les trois quarts conduisant à la maladie.
La maladie est de transmission autosomique récessive, ce qui implique la présence de porteurs sains (patient ayant une mutation mais ne présentant pas la maladie).
Le type de mutation n'est que partiellement en rapport avec la présentation de la maladie (forme infantile ou de l'adulte).
Cette maladie amène une réduction d’une enzyme α-glucosidase servant a dégrader le glycogène de l’organisme. Le glycogène non dégradé, s’accumule dans l’organisme et affecte différent tissus dont le cœur, les muscles, le foie ainsi que le système nerveux. Le développement du corps ralentit jusqu’à provoquer la mort.
Cette maladie se présente sous des formes très diverses. Les premières manifestations peuvent apparaitre dès les premiers jours de vie ou vers 50 ans.
La forme infantile de la maladie de Pompe peut se manifester in utero mais débute le plus souvent dans les premiers jours de la vie par une hypotonie, des difficultés alimentaires, une hypotrophie, des troubles respiratoires et surtout par une atteinte cardiaque se caractérisant par des parois épaissies pouvant gêner l'éjection du sang (cardiomyopathie hypertrophique) responsable d'une insuffisance cardiaque.
Des troubles de l'audition sont habituels en rapport avec une anomalie de la perception ou de la transmission.
En l'absence de traitement le décès survient dans la première année de vie.
Il s'agit, par essence de formes moins graves et les premiers symptômes peuvent apparaitre dès l'enfance ou plus tardivement. Le tableau est essentiellement musculaire et respiratoire, l'atteinte cardiaque étant inconstante. La maladie se manifeste par une faiblesse musculaire d'aggravation progressive et pouvant devenir très handicapante, nécessitant un fauteuil roulant. Au niveau respiratoire l'hypotonie du diaphragme induit une hypoventilation pouvant, à la longue, faire nécessiter une assistance respiratoire.
L'évolution peut être assez rapide après l'apparition des premiers symptômes, conduisant sans traitement, à une invalidité importante en moins de deux ans et parfois au décès.