Le quaalude est devenu la drogue récréative la plus populaire en Amérique du Nord à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Utilisé au cours de relations sexuelles, à cause de la sensation de relaxation, de l'hypersensibilité et de l'euphorie qu'il provoque. La délivrance de ce produit est plus réglementée en Grande-Bretagne dans le cadre du Misuse of Drugs Act de 1971 et aux États-Unis depuis 1973. Il a été retiré des marchés des pays "développés" dans les années 1980, et classifié comme produit de niveau 1 aux États-Unis depuis 1984.
Fumer du méthaqualone, seul ou mélangé à divers produits (légaux ou non) était illégal, mais a tout de même gagné en popularité aux États-Unis au cours de la première moitié des années 70. Fumer du méthaqualone provoque immédiatement chez le consommateur une sensation de transe et d'euphorie qui s'estompe rapidement. À cause de la grande toxicité des liants et des matières inertes dégagées par le méthaqualone quand il est fumé, celui-ci représente un risque sérieux pour la santé. Fumer des pilules de méthaqualone peut entraîner un emphysème pulmonaire chronique ainsi que d'autre complications et troubles (notamment talcosis).
Communément connus sous le nom de Mandrax, M-Pilules ou Bonbon, il n'est pas pris par voie orale mais écrasé et mélangé (dans un tube ou le goulot d'un tesson de bouteille), avec de la marijuana. Le méthaqualone est la drogue la plus couramment utilisée en Afrique du Sud. Son petit prix (le cours moyen la devise Sud Africaine, le Rand était de 30,00 ZAR⋅Rand pour 3,02 USD⋅$ soit 2,34 EUR⋅€ - au 13 Mars 2009 -) couplé à sa forte disponibilité et à la basse qualité de la marijuana, en ont fait (avec la méthamphétamine et le témazépam) la drogue dure favorite des populations les plus pauvres d'Afrique du Sud.
Parce qu'il n'est plus légalement produit, des laboratoires clandestins, en Inde, Afrique du Sud ou d'autre pays d'Afrique, produisent du méthaqualone pour alimenter le marché sud-africain.
Il est à signaler que, depuis l'arrêt de la commercialisation du méthaqualone, de nombreuses imitations sont apparues notamment aux États-Unis. Celles-ci renferment outre du méthaqualone, des quantités variables de benzodiazépines, barbituriques, éphédrine, méprobamate, méclizine, chlorphéniramine, diphénhydramine, sucrose, phéncyclidine ainsi que d'autres substances chimiques non identifiées.