Mono Lake - Définition

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Introduction

Mono Lake

Administration
Pays États-Unis  États-Unis
Province Californie
Géographie
Latitude
Longitude
38° 00′ 59″ Nord
       119° 00′ 32″ Ouest
/ 38.016506, -119.008999
 
Type Lac salé, lac endoréique
Superficie 180 km²
Longueur 7,5 km
Largeur 7,5 km
Altitude 1 945,8 m
Profondeur
 · Maximale
17 m
48 m
Volume 2,97 millions de m³
Îles
Île(s) principale(s) Negit island

 

 

Le lac Mono, traduction de Mono lake en anglais, est un lac salé situé dans le désert de la Sierra Nevada en Californie, à environ 13 km à l’est du parc du Yosemite, près de la ville de Lee Vining. Ce lac au milieu d'une vaste et ancienne caldeira est un écosystème original et inhabituellement productif.

Ses 25 km de berges et 180 km² d'étendue d'eau servent d’habitat, de lieu de reproduction et de gué pour beaucoup d’espèces d’oiseaux sédentaires ou migrateurs. Selon les ornithologues du Mono Lake Comitee, plusieurs millions d'oiseaux passent par le lac Mono pendant leur voyage.

Géologie volcanique et colonnes de béton

La contrée du lac Mono à l'est de la Yosemite Valley est composée de roches volcaniques. Les épanchements de laves à partir des principaux orifices de coulées ou d'expulsion par projection ont recouvert 650 km². La géomorphologie actuelle serait le résultat d'une gigantesque explosion de la chambre magmatique il y a 750 000 ans annihilant les formes bombées.

Mono Lake est célèbre pour la concrétion atypique d'argiles cimentées à la chaux hydraulique appelée tufa, qui, sous forme de tours, se montre surtout sur les rives méridionales du lac. Ces colonnes dures d'aspect ruiniforme signalent la rencontre des eaux chaudes sous pression riches en ions calcium et des eaux plus froides du lac chargées d'anhydride carbonique. La réaction permet la cimentation des particules argileuses agglutinées dès l'embouchure de la source chaude jusqu'à la matérialisation de la limite du flux d'eaux calciques au sein du lac. Avec le temps, la source intermittente se dote de conduits traçants enveloppés par une épaisse carapace de béton, à base d'argiles cimentées par le carbonate de calcium formé in situ. Les sources chaudes disparues, les tufas, résistantes à l'érosion, se dressent, de plus en plus visibles sur les rives avec l'abaissement du niveau du lac.

Cette formation géothermique dans les profondeurs argileuses du lac n'a donc, malgré son nom proche, rien à voir avec le tuf volcanique, ni le simple tuf calcaire ou travertin des formations sédimentaires de sources ou de rivières. Elle s'apparente aux tours minérales qui permettent une vie originale dans les fonds marins au sein ou à proximité des principales chaînes des dorsales océaniques : ces tours éjectent aussi des sources chaudes et cette activité est l'origine de leur érection. Les fonds proches de la dorsale de l'océan Atlantique et même les fonds entourant le Groënland en révèlent.

Depuis que quatre des cinq rivières qui alimentent le lac Mono ont été dérivées vers le grand aqueduc de Los Angeles, en 1941, son niveau est descendu de 15 mètres, rendant encore plus visibles les nombreux tufas.

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