Maison du meunier, au Moulin à vent de la Pointe-du-Moulin, en 1999.
Maison du meunier (à gauche en avant-plan) et Moulin à vent de la Pointe-du-Moulin (à droite en arrière-plan), en 1999.
Maquette montrant la différence entre un moulin à vent et un moulin à eau, au centre d'interprétation du Parc historique de la Pointe-du-Moulin, dans l'Île Perrot, où se trouvent le moulin à vent et sa maison du meunier, en 1999.
Le Moulin à vent de Pointe-du-Moulin est l'un des 18 derniers moulins à vent du Québec et l'un des deux seuls encore fonctionnels. Il est situé dans le parc historique de la Pointe-du-Moulin, au sud-est de l'île Perrot au bord du lac Saint-Louis dans la municipalité de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot près de Montréal.
Le seigneur Joseph Trottier des Ruisseaux a commandé les travaux de construction du moulin à farine qui ont débuté en 1707, sous la direction de Jean Mars, maître-maçon, et qui ont été achevés en 1708 par Léonard Paillé dit Paillard, maître-charpentier. Le moulin est muni d'ailes à quatre vergues. Il a été classé monument historique du Québec en 1977 et lieu historique national du Canada en 1969. Un site archéologique est associé au bien. On peut y voir aussi la maison du meunier construite en 1786.
Identification
Nom du bâtiment : Moulin à vent de Pointe-du-Moulin
Propriété : SODEC, ministère de la Culture du Québec
Chronologie
Évolution du bâtiment :
1720 : Changement des draps, entretien et rhabillage des meules par Jean Gendron, engagé par Pierre Hunault dit Deschamps, locataire du domaine.
1733 : Réparations défrayées par Françoise Cuillerier, seigneuresse
1733 et 1760 : Présence de fariniers dans l'île Perrot : Jean-Baptiste Émond, identifié comme farinier au bout de l'île (de Montréal), et Bernard Larivière Chambly, qui est témoin à la signature de contrats et désigné par le notaire Vuatier comme « farignier demeurant audit lieu »
1774 : Le moulin est décrit « hors d'œuvre »
1785 : Preneur du moulin « pour trois ans », Charles Cytoleux ne donne pas suite à son contrat et s'engage ailleurs.
1786 : Le seigneur Dennis signe un bail de trois ans le 26 avril 1786 pour le domaine, les bâtiments, les terres et le moulin avec Jean-Baptiste Relle (Harel) devant le notaire Gabrion. Le 11 juillet, Dennis achète de Louis Préjean 1 500 bouliniers pour des réparations au domaine et la construction de la maison du meunier.
1786 : Jean-Baptiste Relle, maître-farinier et laboureur, doit « faire faire toutes les réparations qui sont nécessaires pour mettre le moulin en bon état ».
Autres occupants ou propriétaires marquants :
1785 : Thomas Dennis père, seigneur
1792 : Thomas Dennis fils, seigneur
1802 : Élizabeth Campeau, veuve de Thomas Dennis fils.
1817 : Régis-Maurice Mongrain et Marie-Angélique Dézery deviennent coseigneurs de l'île Perrot et se partagent l'utilisation du domaine et des dépendances.
1825 : Thomas Mongrain et Maurice Mongrain succèdent à leur père.