Forme muricole de pâquerette (ici en Bretagne, France)
Plus récemment, on lui a aussi attribué des vocations environnementales. Il peut en effet contribuer à préserver ou améliorer la biodiversité (faune et flore) en particulier dans le cas des murets et murs de pierres sèches. Des murs artificiellement végétalisés ont aussi été conçus pour leur aspect décoratif. un mur de pierre sèche surtout associé à une haie et/ou un fossé, ou tout mur humide et/ou riche en anfractuosité peut constituer un habitat de substitution pour de nombreuses espèces des parois rocheuses. La flore (mousses, lichens, fougères et plantes suprérieures) qui poussent naturellement sur les murs ou dans leurs anfractuosité et certaines espèces animales (Lézard des murailles par exemple) sont dites « muricoles » (ou cavernicoles lorsqu'elles vivent dans l'intérieur même des murs, dans les cavités). Celles qui vivent sur l'extérieur des murs sont généralement aussi xérophiles, c'est-à-dire supportant de longues périodes de sécheresse. En mesurant la quantité de plante et d'animaux présent sur un mur, on peut lui attribuer un incide de biodiversité muricole ou murale (« IBM »)) Inversement, un mur haut et long, bien jointoyé (type « Muraille de chine ») est infranchissable pour de nombreuses espèces. Il peut alors générer des impacts importants en termes de fragmentation écopaysagère
Les grands murs
Au cours de l'Histoire, de nombreux murs aux dimensions exceptionnelles ont été édifiés. En voici quelques exemples :
Barrière de séparation israélienne (mur construit par l'armée israélienne et divisant la Cisjordanie en deux zones: l'une annexée de facto à Israël et l'autre restant dans les Territoires palestiniens occupées).
Le Mur de l'Atlantique (France), la ligne Maginot (France) et la ligne Siegfried (Allemagne) étaient en fait des lignes de places fortifiées (blockhaus) distantes les unes des autres, et non des constructions continues.
Exemple de pédagogique à l'usage des enfants contenant un passage sur la vie des murs
Expressions
« Mettre au pied du mur » : forcer quelqu'un à faire face à une situation inconfortable
« Être le dos au mur » : ne plus pouvoir reculer, être obligé de faire face.
« Coller quelqu'un au mur » : le fusiller
« Se heurter à un mur » : être en butte à une difficulté insurmontable
« Se heurter à un mur d'incompréhension » : être confronté à l'incompréhension de l'ensemble de ses interlocuteurs au point d'en être réduit à ne plus pouvoir agir
« Aller (droit) dans le mur » : prendre des décisions ou agir d'une manière qui ne peut que faire échouer son entreprise
« Entre quatre murs » : être enfermé
« Faire le mur » : quitter subrepticement (et généralement en escaladant le mur d'enceinte) un lieu que l'on n'est pas censé quitter
« Les murs ont des oreilles » : l'absence apparente de témoins n'est pas une garantie de confidentialité...
Le « mur du silence » : situation où tous les témoins d'un fait refusent de livrer leurs informations (généralement en raison de pressions qu'ils subissent).
le « mur du son » : en aéronautique et en physique, désigne la vitesse du son dans un milieu, dont on a longtemps cru qu'elle était impossible à dépasser.
se taper la tête contre les murs : ne pas savoir comment résoudre un problème