Musée des beaux-arts de Nantes - Définition

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Introduction

Musée des beaux-arts de Nantes
Nantes-muséeBeauxArts.jpg
Informations géographiques
Coordonnées 47° 13′ 10″ Nord
       1° 32′ 50″ Ouest
/ 47.219415, -1.547152
  
Pays France  France
Localité Nantes
Informations générales
Date d'ouverture 1900
Collections Peinture : Art Ancien, Art Moderne, Art Contemporain
Informations visiteurs
Visiteurs/an 112 000 visiteurs en 2008
Adresse 10, rue Georges-Clemenceau
Site internet http://www.nantes.fr/

Le Musée des beaux-arts de Nantes est créé, comme quatorze autres musées de province, par arrêté consulaire du 14 fructidor de l'an IX (1801). Aujourd'hui, le musée des beaux-arts de Nantes fait partie des cinq grands musées en région, aux côtés de Lyon, Bordeaux, Toulouse et Lille. Il est inscrit monument historique le 29 octobre 1975.

Présentation

Fondé sous le Consulat, le Musée des beaux-arts de Nantes reçoit des œuvres achetées par l'état et des dépôts du Musée central (aujourd'hui musée du Louvre). Il prend, dès le début du XIXe siècle, une place importante dans les collections publiques française grâce à l'achat par la Ville de Nantes de la collection des frères Pierre et François Cacault. Ce fonds, comportant des œuvres majeures, est par la suite complété par plusieurs autres donations directes ou testamentaires, et par une politique d'achats soutenue par les Amis du Musée. S'ajoute aujourd'hui à ce riche ensemble des dépôts d'œuvres du Fonds régional d'art contemporain des Pays de Loire et du Centre Pompidou.

Le musée offre ainsi un panorama d'ensemble des principaux mouvements artistiques français et européens, ce qui place ses collections parmi les plus importantes collections publiques de province aux côtés de celles des Musées des beaux-arts de Valenciennes, de Grenoble, de Lyon ou de Montpellier.

Origines

Il bénéficie en 1804 et en 1809 de l'envoi par l'État de 43 tableaux prélevés dans les réserves du Musée central. Ces œuvres proviennent de l'ancienne collection royale, d'églises et de couvents de Paris ou encore des conquêtes révolutionnaires et napoléoniennes. Mais c'est l'achat de la collection des frères Cacault par la Ville en 1810 qui donne au musée de Nantes toute sa richesse et son ampleur.

Il faut attendre 1830 pour que les collections soient présentées au public à l'étage de la halle aux toiles (situé rue du Calvaire à l'emplacement de l'ancien Marché de Feltre). Cet espace se révèle rapidement trop exigu. En 1891, la Ville décide de construire un édifice spécialement conçu pour les conserver et les présenter au public dans de bonnes conditions. Une parcelle quadrangulaire à proximité du lycée et du jardin des plantes, est retenue pour accueillir le futur Palais des beaux-arts. Le projet est mis au concours public sous le nom de « musée de peinture et de sculpture ».

Architecture

Le lauréat, l'architecte d'origine nantaise Clément-Marie Josso, conçoit les plans du « Palais des beaux-arts » selon les principes des récents musées de Lille ou d'Amiens. Le plan est organisé autour d'une cour centrale couverte d'une verrière (le patio). Un double circuit de galeries et de salles l'entoure sur deux niveaux, derrière un monumental escalier à double volée et un vestibule voûté. Les salles du rez-de-chaussée s'éclairent par de larges baies, celles de l'étage bénéficient d'un moderne éclairage zénithal rendu possible par la charpente métallique de l'ensemble.

L'éclectisme de l'architecture répond au triomphe des architectes qui, à l'Expositions universelles de Paris de 1900 (année de l'inauguration du musée), prennent leur revanche sur les ingénieurs de celle de 1889. Les niches entre les colonnes ioniques jumelées accueillent les allégories des arts, l'architecture en position centrale au-dessus de la porte d'entrée.

Monument de la fin du XIXe siècle, le musée a pu s'adapter à la présentation chronologique des collections sans cesse enrichies. Parallèlement, une politique ambitieuse d'expositions temporaires permet la diffusion du patrimoine et de la création contemporaine.

En 2011, le musée doit fermer ses portes pour environ 18 mois, afin d'effectuer d'importants travaux d'agrandissement qui doivent porter sa surface à 17 000 m² (contre 11 400 m² actuellement) et permettant d'englober la chapelle de l'Oratoire (servant de lieu d'expositions temporaires pour le musée) située à proximité, en construisant de nouveau bâtiment en lieux et place de construction à caractère commercial (notamment le « Garage Louis-XVI »). Ses travaux permettront notamment : l'agrandissement de 2 500 m² de surface d'exposition supplémentaire (principalement dédiée à l'art contemporain), l'aménagement d'un auditorium de 180 places sous le patio, l'amélioration de l'accès des personnes à mobilité réduite à l'ensemble du bâtiment et l'accueil des personnels dans des locaux mieux adaptés.

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