Comme tous les appareils japonais contemporains, le Ki-44 avait des bandes jaunes sur une grande portion du bord d'attaque des ailes pour favoriser l'identification en combat. Des carrés rouges étaient peints au niveau des armes d'ailes. Les Ki-44 avaient généralement une bande antireflet sur le dessus du moteur et partiellement derrière le cockpit. Beaucoup d'avions furent utilisés couleur aluminium brut avec les surfaces de contrôle (ailerons, gouvernes arrières) beiges. Certains reçurent des camouflages mouchetés de vert sur l'aluminium des parties supérieures. Quelques appareils furent peints en vert, le dessous étant peint en gris clair ou laissé couleur aluminium. Il est fait état d'appareils peints en marron uni. Dans les dernières phases de la guerre, les intercepteurs au-dessus du japon avaient des bandes blanches autour du fuselage et des ailes au niveau des cercles rouges nationaux.
Dans son rôle d’intercepteur, le Ki-44 était un très bon appareil jusqu’à ce qu’il soit dépassé par son successeur, le Ki-84. Mais jusqu’à la capitulation, les Ki-44 essayèrent d’intercepter les B-29 avec des tactiques plus ou moins conventionnelles. En effet, bon nombre des pilotes de Shoki ont cherché à abattre les bombardiers en les percutant si nécessaire. Des escadrilles de chasseurs suicide furent mises en place. Des armes originales furent également expérimentées tels les canons tirant des projectiles fusées de 40mm ou les bombes aériennes, toutes aussi radicales qu’inefficaces contre les flots d'appareils américains.
Un appareil relativement peu connu, bien qu’élément clé de la défense aérienne du Japon. Il ne reste aucun spécimen de Ki-44 sur les 1214 fabriqués.