Neoglyphea inopinata | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Arthropoda | ||||||||
Sous-embr. | Crustacea | ||||||||
Classe | Malacostraca | ||||||||
Sous-classe | Eumalacostraca | ||||||||
Super-ordre | Eucarida | ||||||||
Ordre | Decapoda | ||||||||
Sous-ordre | Pleocyemata | ||||||||
Infra-ordre | Astacidea | ||||||||
Super-famille | Glypheoidea | ||||||||
Famille | Glypheidae | ||||||||
Genre | Neoglyphea | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Neoglyphea inopinata (Forest & Saint Laurent), 1975) | |||||||||
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Neoglyphea inopinata est le nom d'une espèce récemment découverte presque par hasard (d'où son nom inopinata qui renvoie au caractère inopiné de sa découverte) dans le Pacifique ouest, et peut-être d'autres espèces encore inconnues appartenant à un genre, une famille et une super-famille de crustacés qu'on pensait éteinte depuis le Crétacé supérieur, la superfamilles des glyphéides dans l'ordre des décapodes.
Son genre et sa famille étant antérieurement supposée comme éteint, cette espèce est considérée comme fossile vivant d'un genre qui existait au Mésozoïque.
Avec une autre espèces voisine, elle fait partie des deux espèces nouvelles récemment découverte dans cette famille en mer de Corail dans l'ouest de l'océan Pacifique ; du genre Neoglyphea (Forest & de Saint Laurent, 1975)
Ces deux espèces nouvelles ont été intégrée à cette famille en raison de certains traits morphologiques :
Ce crustacé a été redécouvert par hasard, d'abord par un unique spécimen pêché à - 186 m 1908 lors d'un chalutage du navire de recherche américain (l'Albatross), puis conservé sans avoir été identifié au Museum national d'histoire naturelle de Washington, et ayant été finalement décrit et identifié en 1975 par J. Forest et M. de Saint Laurent.
En 1976, une série de chalutages scientifiques opérés par des Français là où l’Albatross avait trouvé le premier spécimen, remontaient — après 36 passages de chalut échelonnés sur cinq jours — une femelle et huit mâles (Forest 1981). Puis deux femelles adultes ont pu être trouvées sur le même site respectivement en 1980 et en 1985 par le navire « Coriolis » (avec aussi deux mâles). Forest & de Saint Laurent ont alors pu achever de décrire l'espèce. Son aire connue de répartition a pu être précisée suite à la capture en mer d'Arafura, par un chalut australien de deux autres individus en 1987 et 1988, dont une femelle ovigère (la première jamais étudiée). Curieusement durant près de 20 ans, malgré des campagnes annuelles, cette espèce n'a pas été revue dans le sud-ouest Pacifique.