14 28 56 112 224 448 + 896 ------------------- 142857142857...
Les nombres cycliques peuvent être construits par l'algorithme suivant :
Soit b la base (10 en base décimale).
Soit p un nombre premier ne divisant pas b.
Soit t = 0.
Soit r = 1.
Soit n = 0.
Répéter ce qui suit :
Si t = p − 1 alors n est un nombre cyclique.
Cette procédure fonctionne en calculant les décimales de 1/p en base b, par division longue. r est le reste à chaque étape et d est la décimale produite.
L'étape
sert uniquement à colliger les chiffres. Pour les ordinateurs incapables d'opérer sur des nombres entiers très grands, les chiffres doivent être exprimés ou conservés autrement.
Il est notable que si t excède p/2, le nombre est forcément cyclique, sans besoin de calculer les chiffres restants.
En utilisant la technique décrite plus haut, on peut trouver les nombres cycliques d'autres bases arithmétiques. On doit noter toutefois que toutes les bases ne respectent pas forcément la seconde règle (les multiples successifs doivent tous être des permutations circulaires) indiquée dans la section des cas spéciaux ci-dessus.
En base binaire, la séquence des nombres cycliques commence comme suit :
En base ternaire :
En base octale :
En base duodécimale :
En base 24 :
Noter qu'en notation ternaire (b = 3), le cas p = 2 génère 1 comme nombre cyclique. Bien que les chiffres uniques puissent être considérés des cas triviaux, il peut être utile, pour la complétude de la théorie, de les considérer, mais uniquement lorsqu'ils sont générés de cette façon.
On peut démontrer qu'aucun nombre cyclique (autre que les chiffres uniques triviaux) d'aucune base arithmétique n'est un carré parfait ; ainsi il n'y a aucun nombre cyclique en base hexadécimale.