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Nous les robots est un recueil de 33 nouvelles de science-fiction d'Isaac Asimov, publié pour la première fois en 1982 aux États-Unis sous le titre the Complete robots. La version française comprend deux nouvelles supplémentaires, qui n'avaient pas été écrites par Isaac Asimov au moment de la parution en Amérique. On retrouve ce recueil dans son intégralité dans Le Grand Livre des robots, publié en 1990.
Celui-ci est divisé en 7 parties, chacune traitant d'un genre spécifique de robots.
Lorsque Isaac Asimov écrit ses premières nouvelles sur les robots, ceux-ci sont déjà présents dans la littérature de science-fiction (dans les pulps), sous deux formes:
Ses premières oeuvres se portèrent sur la seconde catégorie, ce fut Robbie. Mais à la suite de sa publication, Asimov se demanda s'il n'était pas possible de créer un nouveau genre de robots, qui ne soit ni menaçant, ni émouvant. Il imagine l'histoire de robots fonctionnels, uniquement soumis aux humains sous le contrôle de Lois inviolables : les trois lois de la robotique. Il révolutionna complètement la définition du robot, et ces lois sont encore aujourd'hui admises par la communauté scientifique comme une base de la robotique.
Ce terme est d'ailleurs l'invention d'Asimov dans sa nouvelle Menteur !.
Isaac Asimov a publié de nombreuses nouvelles (33) sur les robots, et toutes ne sont pas forcément cohérentes au niveau d'une possible histoire du futur. On peut considérer que seules les catégories "Powell et Donovan", "Susan Calvin", et "l'après Calvin" suivent une histoire logique, les autres nouvelles traitant de robots sans lien entre elles.
Tout commence donc par la création de l'US Robots en 1982 par Lawrence Robertson. Il existe alors quelques robots, mais ils ne parlent pas et sont le fruit de recherches solitaires de la part des scientifiques. En 20 ans, les résultats accomplis par la firme sont encourageants, et Alfred Lanning donne alors quelques conférences, qui révèlent que tout le travail réalisé sur les ordinateurs au XXe siècle a été balayé par cette nouvelle science qu'est la robotique. Susan Calvin, née en 1982 également, assiste à l'une de ces conférences. Elle ne parle pas, écoute et enregistre seulement. Elle obtient son diplome de mathématiques à Colombia en 2003, et sa maîtrise de philosophie en 2008. Elle est engagée par l'US Robots comme robotpsychologue. Peter Bogert, mathématicien, se joint à eux.
A partir de ce moment-là, les progrès sont exponentiels. Les robots n'étant par encore très bien acceptés sur Terre, c'est dans l'espace qu'ils vont se révéler utiles. L'entreprise conçoit des robots sur ses différents sites (le principal est à New York), et envoie ses techniciens spécialisés les tester. Grégory Powell et Michael Donovan sera le plus fameux duo de testeurs. Les robots font également de timides entrées dans la vie des humains.
Leur concrétisation aurait pu être la découverte des champs hyperspatiaux et le voyage hyperspatial. Ce moyen d'explorer l'espace (couvrir d'énormes distances en un laps de temps théoriquement nul) fut découvert par les robots. On leur doit également l'identification des planètes habitables proches de la Terre. Mais ils ne retrouvèrent pas la reconnaissance des Terriens. Le mouvement anti-robot prit de l'ampleur.
L'histoire à partir des nouvelles s'arrête là. Elle se poursuit avec le cycle d'Elijah Baley. Les 50 planêtes les plus proches ont été colonisées, ce sont les mondes « spaciens ». La Terre s'est repliée sur elle même, et s'est abritée dans les cavernes d'acier, des cités où vivent plusieurs millions de personnes. Incapables de s'aventurer à l'extérieur, les terriens ont laissé l'espace aux spaciens, qui vivent sur leurs planètes sans micro-organisme nocif jusqu'à 400 ans. C'est dans ce contexte funeste qu'apparait Elijah Baley vers 5000 après JC.