Depuis sa création, le parc a pour but la réhabilitation du loup dans l'esprit des gens. Ainsi, il est expliqué aux visiteurs les raisons pour lesquelles le loup est un animal mal aimé en France et en quoi il ne faut pas craindre son possible retour. Prenant en considération son implantation dans le contexte historique du Gévaudan, avec l'affaire de la Bête du Gévaudan, une section du musée lui est consacrée, sachant qu'il n'a jamais été prouvé qu'il s'agissait d'un loup.
Le parc dénombre cinq sous-espèces de loups. L'accent est mis sur le terme « sous-espèce » : ainsi la reproduction entre deux loups de deux sous-espèces différentes est possible et le louveteau ne sera pas stérile. Les sous-espèces présentes au parc sont : Canis lupus lupus (loup de Pologne), Canis lupus machenzii (loup du Canada), Canis lupus albus (loup de Sibérie) et Canis lupus chanco (loup de Mongolie). Depuis le 2 avril 2008, un cinquième enclos accueille trois jeunes loups arctiques (Canis lupus arctos).
Le loup de Pologne est à peu près celui que l'on pouvait rencontrer en France au début du XXe siècle avant son éradication. Le loup de Pologne est d'ailleurs à l'origine des loups gris ou loups d'Europe rencontrés dans plusieurs autres parcs animaliers. Au parc du Gévaudan, c'est le premier loup qui est rencontré par le visiteur. Une quinzaine d'individus se trouvent dans cet enclos, les plus jeunes étant trois femelles nées en 2006.
Les loups du Canada sont souvent les plus appréciés des visiteurs du parc. Leur attitude envers les guides est d'ailleurs différente de celle des autres loups. Avec le temps ils ont réussi à se faire considérer par ces loups comme des invités et non comme des étrangers de la meute. Ainsi l'approche est plus facile, au grand plaisir des visiteurs. La taille de l'enclos et le petit nombre d'individus permet de les apprécier plus facilement. Jusqu'à ce jour, la meute comprenait une seule femelle, trois mâles adultes et un jeune de 2 ans. Deux louveteaux sont nés cette année, le 12 mai 2008.
Il fut un temps où l'on pouvait passer plusieurs heures dans le parc sans apercevoir un seul de ces spécimens. Cela était dû en partie à l'emplacement de l'enclos coincé entre celui des polonais et celui des mongols. Aujourd'hui, ils sont beaucoup plus visibles. Trois louveteaux mâles sont nés dans cette meute en 2006. Une plate-forme en bois a été aménagée à l'arrière du parc afin de mieux les observer. En 2008, cet enclos qui compte déjà plus d'une vingtaine d'individus, a accueilli la naissance de quatre jeunes le 1er mai.
Le loup de Mongolie possède, quant à lui, un pelage fauve et mesure environ 70 cm au garrot. Dans son pays d'origine, l'espèce n'est pas protégée et le gouvernement offre des primes pour le chasser. Les individus présents dans le parc sont tous des descendants des loups recueillis par la Fondation Brigitte-Bardot. Une quinzaine de ces loups sont présents dans l'enclos du parc et une soixantaine d'autres sont visibles dans un parc d'observation de 20 hectares qui se situe à quelques centaines de mètres dans le village de Sainte-Lucie. À titre d'expérience une zone de protection a été aménagée dans l'enclos en 2007 pour protéger les individus oméga. La meute a enregistré trois naissances fin avril 2008.
Depuis peu, le parc accueille trois jeunes louves arctiques, l'arrivée d'un mâle est à l'étude.