Évolution
Elle est le plus souvent bénigne, la crise durant quelques semaines mais peut récidiver dans un tiers des cas.
L'évolution vers l'insuffisance rénale chronique reste rare (moins de 1% des cas).
Examens complémentaires
Le diagnostic de la maladie est purement clinique : les examens complémentaires vont uniquement servir à éliminer un diagnostic différentiel et à préciser la sévérité de l'atteinte rénale.
- L'hémogramme retrouve un taux normal de plaquettes, ce qui permet d'éliminer une cause plaquettaire au purpura (purpura thrombopénique en particulier)
- Le bilan rénal comporte l'utilisation d'une bandelette urinaire (qui peut retrouver une protéinurie ou une hématurie), une protéinurie de 24 heures, un ionogramme sanguin avec clairance de la créatinine (qui recherche une insuffisance rénale aiguë).
- Le bilan d'hémostase est normal.
Il n'existe pas d'anomalie biologique spécifique : on note une augmentation du taux d'immunoglobuline A dans la moitié des cas, plus rarement, une baisse de certaines fractions du système du complément.
Traitement
- Repos (seulement à vertu antalgique sur les douleurs du purpura et des articulations)
- La mise sous corticoides diminue significativement l'intensité et la durée des douleurs abdominales et articulaires. Ce traitement ne semble cependant pas diminuer le risque d'insuffisance rénale et ne semble pas jouer sur le purpura lui-même ni diminuer le risque de récidive.
- En cas d'atteinte rénale importante, l'utilisation de corticoïdes à plus fortes doses, associés ou non à d'autres médicaments (azathioprine, cyclophosphamide...) pourrait en améliorer le pronostic.
- Il est également préconisé un traitement morphinique avec prise quotidienne associé à une prise à la demande en fonction de la douleur (qui peut être extrême) du patient. Cela associé dans certains cas à une corticothérapie intense et de courte durée.