René Dunan | |
Naissance | 13 novembre 1793 Nantes, Loire-Atlantique, France |
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Décès | 7 mai 1885 (à 92 ans) Nantes, Loire-Atlantique, France |
Nationalité | française |
Profession(s) | Fondateur Enseignant Directeur Professeur |
Distinctions | Plaque dans l’angle de la Rue Crébillon et de la Rue de Guérande, à Nantes. |
René Dunan, né le 13 novembre 1793 et mort le 7 mai 1885 à Nantes dans la Loire-Atlantique, était un fondateur, un enseignant, un professeur et surtout le premier directeur sourd français en 1825.
René Dunan voit le jour le 13 novembre 1793 à Nantes où ses parents tiennent une épicerie dans la Rue Crébillon.
Il suit, à Paris, des études à l'Institut National des Sourds-Muets dont le directeur, à cette époque, était Roch-Ambroise Cucurron Sicard, dit Abbé Sicard, disciple et successeur de l’abbé de L'Épée à sa mort en 1789.
Il y a une réorganisation de l'enseignement des élèves de René Dunan en 1843 :
Les Frères de Saint Gabriel accueillent de nouveaux élèves : les boursiers du Finistère, du Morbihan et de la Vendée. Les locaux deviennent insuffisants : les Frères cherchent un autre établissement.
Le 11 octobre, la Préfecture décide d’expulser René Dunan.
Le 2 novembre, les filles quittent finalement Nantes pour Auray.
Le 16 novembre, le Conseil Municipal demande l'ouverture de nouveaux crédits pour l'installation des trois Frères capables d'enseigner aux sourds-muets. Le Conseil invite l'administration à s'occuper de la situation du professeur René Dunan.
Il forme, autour de 1820 une douzaine de Sourds dans sa propre maison natale et, en 1824, fonde chez lui une première école de sourds-muets, recevant tous les jours six élèves.
En décembre, le Conseil Municipal du département de Loire Inférieure s'intéresse à son œuvre et le prenne en charge.
En 1825, il est directeur à l'Hôpital de Sanitat.
Le Conseil Municipal lui offre un crédit de cinq cents francs, en 1826, et lui présente un projet de fondation d'une institution de sourds-muets, car sa maison est insuffisante :
Dès 1827, les Frères de Saint Gabriel s’occupent seuls du quartier des garçons.
En 1833, le Conseil Général fonde dix bourses pour le département et approuve la proposition d'un pavillon d'un ancien couvent de Bénédictins : le Couvent de Saint Jacques dans le village de Pirmil, transformé depuis lors en hospice pour vieillards, miséreux et aliénés, comprenant une chambre pour l'instituteur, une salle de classe et deux dortoirs de 12 à 15 élèves.
René Dunan, en 1834, recherche en vain un adjoint pour le seconder dans sa tâche d'enseignant. Il trouve alors un cordonnier : il lui apprend la langue des signes. Mais aucune trace d'acceptation de la commission.
Vers 1834-1835, La municipalité de Nantes obtient du Conseil général le transfert de l'école à l'Hospice général de Saint Jacques.
Le statut officiel de l'école devient, en ce 1er août 1835, une Institution Départementale après les démarches diverses qui s'installe alors à l'hôpital Saint Jacques.
Le 23 mars 1840, la commission rédige un règlement de discipline intérieure pour l'établissement des sourds-muets.
L'administration des Hospices de Nantes envisage, en 1842, d'agrandir l'œuvre de René Dunan, étant toujours seul à enseigner et la situation devient de plus en plus difficile malgré sa volonté de continuer. L'administration pense alors à des successeurs.