En littérature, Roger Laufer avancé, en 1963, dans Style rococo, style des « Lumières » (Paris, J. Corti), la thèse que la littérature a également connu une période à laquelle le qualificatif de rococo peut être appliqué.
De même, Jean Starobinski, dans son essai "Sur le style philosophique de Candide" dans Le Remède dans le mal, avance l'idée que l'asymétrie des paires formées par les différents personnages du conte, leur régularité irrégulière, donne une tonalité rococo à Candide.
S’il existe un style rococo en peinture en sculpture et en architecture, le terme a conservé son sens péjoratif en musique : « se dit en général de toute musique vieille, et hors de mode » dit le Dictionnaire de musique théorique et historique d’Escudier (p. 416). On parle donc de style galant, entre la musique baroque et la musique classique, pour qualifier l’équivalent du style rococo dans l’histoire de la musique. On cite Rameau et Carl Philipp Emanuel Bach parmi les compositeurs les plus importants exposants de ce courant. Tchaïkovski a également composé des Variations sur un thème rococo.
L’étude la plus complète sur la signification idéologique, historique et esthétique du mouvement est due à l’esthéticien belge Philippe Minguet, membre du Groupe µ.