Des expériences sont conduites depuis les années 1990 aux États-Unis, en Italie, en Israël, en France, au Japon pour notamment étudier ses compétences mémorielles et ses compétences spatiales (stratégie dans un labyrinthe) exceptionnelles. Il a été montré que la mémoire de la seiche se développe précocement dans son ontogenèse. Son cerveau est encore plus gros proportionnellement que celui du poulpe. On a noté qu'il y a un dimorphisme sexuel cognitif, une différence entre mâles et femelles dans le choix des stratégies de réponse pour l'orientation dans un labyrinthe, comme chez l'humain, les primates, le rat ou l'oiseau.
La mémoire de la seiche et sa plasticité sont étudiées y compris in ovo (dans l'œuf).
Son adolescence est longue, ce qui est fréquent chez les espèces dotées de capacités importantes d'apprentissage. Elle dispose d'une mémoire de court terme les premiers jours, et d'une mémoire à long terme qui se développe au cours de ses premiers mois de vie. Elle dispose d'une structure particulière du cerveau (dite lobe vertical ou complexe vertical), associative, qui joue un rôle dans la mémorisation.
Elle a une préférence alimentaire, qu'on peut modifier, par l'"éducation" en laboratoire en fonction des proies disponibles ou accessibles dans son milieu. Le neurone géant découvert chez le calmar, a également été trouvé dans le cerveau de la seiche
Elle migre (se rapproche du littoral en hiver pour revenir y pondre en été). On ne connait pas encore comment ses migrations s'effectuent (revient-elle à l'endroit où elle est née pour y mourir après avoir pondu ?).
Ce mollusque, relativement abondant fait l'objet d'une pêche intensive (de 2 000 à 10 000 tonnes par an en Manche). Il est présenté dans le commerce ou dans les assiettes des restaurateurs sous le nom de seiche bien sûr, mais aussi et abusivement sous le nom d'encornet.
Les seiches n'ont pas de parents. Les chercheurs se sont demandés si elle naissait avec un instinct ou si elle apprenait à la naissance, en matière de préférences alimentaires notamment. Les expérimentations ont montré que les jeunes seiches sont capables d'un apprentissage très précoce, y compris dans l'œuf. Elles ont des préférences alimentaires acquises dans la prime jeunesse, voire dans l'œuf, car la familiarisation à ces proies commence chez l'embryon qui perçoit déjà son environnement au travers de la membrane transparente de l'œuf. On pensait que l'embryon n'avait pas de mémoire à court terme mais il a montré des capacités à retenir certaines informations ; au moins une semaine durant. En laboratoire, la seiche peut inhiber son comportement prédateur quand il n'est pas le plus efficace.
On ne dispose pas d'étude exhaustive évaluant ses populations, mais c'est une des espèces qui peut localement être victime d'une surpêche, ainsi que de la pollution des littoraux et des ports. Le recul des herbiers marins et les perturbateurs endocriniens l'affectent probablement également.