Sortie du nucléaire civil - Définition

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Pays ayant renoncé à un moratoire sur l'énergie nucléaire

Italie

Panneau près de Montespertoli en Province de Florence (Toscane)

En 1987, soit un an après la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine), il fut décidé par référendum de la sortie du nucléaire civil en Italie. Les quatre centrales nucléaires présentes en Italie furent arrêtées, la dernière en 1990.

Un moratoire sur la construction de nouvelles centrales, initialement voté de 1987 à 1993, a depuis été prolongé indéfiniment.

L'Italie importe de l'électricité nucléaire (notamment de France), et la société italienne Enel SPA investit dans la construction de réacteurs nucléaires en France et en Slovaquie, ainsi qu'au développement de la technologie de l'EPR.

En mai 2008, le nouveau gouvernement de Silvio Berlusconi a annoncé le retour à l'énergie nucléaire dans les cinq ans. Le gouvernement italien se propose de poser la première pierre d'un premier EPR d’ici à 2013, pour une mise en service en 2018.

Suède

Après la fusion partielle du cœur d'un réacteur de Three Mile Island (États-Unis) en 1979, un référendum a eu lieu en Suède et s'est prononcé contre l'utilisation future de l'énergie nucléaire dans le pays. Par conséquent, le parlement suédois décida en 1980 qu'aucune nouvelle centrale nucléaire ne devrait être construite, et que la sortie du nucléaire civil devrait être réalisée avant 2010.

Après la catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, la question de la sécurité nucléaire resurgit en Suède. En 1997, le parlement suédois décida d'arrêter l'un des réacteurs nucléaires de la centrale nucléaire de Barsebäck le 1er juillet 1998, et un second avant juillet 2001, sous la condition que leur production électrique serait compensée. Le gouvernement suivant, conservateur, essaya d'annuler l'arrêt des réacteurs, mais après de nombreuses protestations, décida d'étendre la limite temporelle à 2010. À Barsebäck, le réacteur 1 a été arrêté en 1999 et le réacteur 2 en 2005.

En août 2006, 3 des 10 réacteurs nucléaires suédois ont été temporairement arrêtés en raison de l'inquiétude générée par l'incident majeur de la centrale nucléaire de Forsmark.

La plus importante centrale nucléaire suédoise, Ringhals, dispose de 4 réacteurs et est située environ 10 km au sud de Göteborg. Elle délivre environ 24 TWh par an, soit 21 % de la consommation électrique suédoise.

En février 2009, la Suède lève son moratoire sur la construction de centrales nucléaires. Le gouvernement a décidé d'en autoriser la construction, mais uniquement pour remplacer les anciennes.

Suisse

La Suisse envisage la construction de nouveaux réacteurs pour 2020 [1] [2] [3]

Pays envisageant de renoncer à l'énergie nucléaire

  • Pays-Bas
  • Espagne. Le parti socialiste de Zapatero, réélu en 2008, a annoncé dans son programme électoral la fermeture des centrales arrivant à fin de terme dans la mesure où l'approvisionnement énergétique du pays demeurait garanti. Il devait se prononcer en juin 2009 sur la fermeture effective de la centrale de Garona, prévue pour 2011.

Pays n'ayant pas recours à l'énergie nucléaire

Hormis l'Afrique du Sud, la majorité du continent africain n'utilise pas l'énergie nucléaire. Néanmoins, l'Algérie a construit une centrale à Aïn Oussara (réacteur à eau lourde) avec l'aide de la Chine et de l'Argentine, qui est en service depuis 1993. Elle dispose en outre d'un réacteur de recherche à eau légère à Draria.

En Amérique du Sud, seuls l'Argentine et le Brésil disposent de centrales nucléaires. Le président Lula a signé un accord avec son homologue argentin, la présidente Cristina Kirchner, en 2008, pour un programme commun de nucléaire, comprenant un volet d'enrichissement d'uranium.

Au Moyen-Orient, seul Israël dispose d'électricité d'origine nucléaire. Pour l'ensemble de ces pays, il est difficile de savoir quelle est leur position par rapport à l'énergie nucléaire. En particulier, des tentatives de construire des centrales ont déjà eu lieu en Irak avec Osirak, et en Iran avec Bushehr. Jusqu'à présent elles sont stoppées par la communauté internationale pour des raisons de non-prolifération nucléaire. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan essaie aussi de relancer le programme nucléaire de la Turquie.

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