Le terme liceo (lycée) ne s'applique qu'aux filières générales (classique, scientifique, linguistique, artistique). Dans le système public, chaque établissement est généralement spécialisé dans une seule filière.
Très axée sur les lettres classiques (latin, grec ancien), cette filière est considérée encore aujourd'hui comme la meilleure préparation intellectuelle pour acheminer des études supérieures. L'appellation des années d'étude reflète la tradition de cette formation qui reprend l'expression ginnasio pour définir ses deux premières années, hérités de la période antécedente l'établissement du collège unique. Ainsi les classes « 1a, 2a et 3a liceo », correspondent aux « 3a, 4a et 5a liceo » des autres filières. Cette formation est délivrée généralement par les lycées « historiques » de chaque ville, dont le « Parini » et le « Berchet » à Milan, le « Mamiani », le « Tasso » et le « Visconti » à Rome ainsi que le « D'Oria » à Gênes. En 1993-1994, le ministère de l'Instruction publique a mené un projet pilote en instituant des classes européennes dans les internats.
Moins attachés aux traditions par rapport aux lycées classiques, les lycées scientifiques représentent désormais la filière générale la plus répandue. Tout en gardant l'enseignement obligatoire du latin jusqu'au baccalauréat, les lycées scientifiques sont axés sur les mathématiques et les sciences naturelles et proposent plusieurs spécialités (informatique, mathématique, langues vivantes, etc.). La qualité de ce type de formation est souvent mise en valeur par des évaluations nationales et européennes. Certains lycées ont désormais acquis un prestige comparable aux grands lycées classiques.
Cette filière spécialisée dans les langues vivantes jouit d'une réputation moins bonne par rapport aux filières scientifique et classique. Certains établissements privés ont cherché de valoriser ce type de formation par l'institution de classes européennes afin de se démarquer des formations traditionnelles. Il s'agit néanmoins d'un phénomène très marginal.
Une filière très hétéroclite qui rassemble tous les lycées attachées à des conservatoires de musique ou des écoles de beaux-arts qui valorisent les matières propres à l'établissement.
Bien qu'aucun lycée ne prévoit une sélection à l'entrée, les lycées prestigieux imposent des critères de notation très strictes qui mènent beaucoup d'étudiants à changer d'établissement pendant les premiers mois et à des taux d'échec qui peuvent monter jusqu'à 50% dans les deux premières années.
Les instituts techniques et professionnels n'ont pour le moment pas le droit d'utiliser l'appellation de lycée. Cependant, ces formations s'achèvent avec le passage de la maturità (baccalauréat) permettant d'accéder à tout établissement d'enseignement supérieur, éventuellement après le passage d'un test d'admission. Les formations techniques les plus répandues préparent aux métiers de comptable (ragioniere), d'expert industriel (perito industriale) et géomètre-dessinateur (geometra).
Les études secondaires générales, technologiques et professionnelles s'achèvent par l'obtention d'un diplôme d'État, anciennement appelé maturità. Depuis 1997 l'examen se fonde sur trois épreuves écrites et une épreuve orale et prend en considération le contrôle continu. Les sujets des épreuves écrites sont choisis par le ministre de l'Instruction publique et envoyés aux lycées par l'intermédiaire des forces de police sous pli fermé.
La notation finale est calculé en se fondant sur les coefficients suivants :
Les diplôme est délivré aux étudiants ayant plus de 60 points sur 100. Aucune mention ne figure sur le diplôme, rédigé en quatre langues officielles de l'Union européenne; les mentions sont remplacées par la note, en chiffres, sur cent. Chaque diplôme a la même valeur légale, indépendamment de l'établissement scolaire où il a été obtenu.