La scuola secondaria di primo grado, héritière de la scuola media inferiore, ne comporte que trois ans. Introduit en 1963, ce type d'école répondait à la volonté de garantir l'égalité des chances entre écoliers issus de couches sociales différentes. En effet, la scolarité est conçue de façon à donner une base de connaissances universelle pour accéder directement au marché du travail aussi bien qu'à des formations générales, techniques et professionnelles. Bien que l'examen final, la licenza media(le brevet), reste indispensable pour l'admission aux lycées et à toute activité économique, la hausse de l'obligation scolaire à 18 ans impose une reconsidération des objectifs du collège. Désormais, la plupart des établissements ont élargi l'offre pédagogique bien au-delà des matières obligatoires. Cependant, très souvent les lycées ne sont pas en mesure de proposer une suite cohérente aux compétences acquises, notamment dans le cas du latin et de la seconde langue vivante qui comporte généralement un redémarrage complet,en raison aussi du caractère OPTIONNEL du choix entre certaines matières, et de la conséquante différence de niveau entre les compétences des élèves d'une même classe. On compte près de 10 030 collèges d'enseignement secondaire accueillant 2,5 millions d'élèves.
L'examen de licenza media consiste en trois épreuves écrites et une épreuve orale. Les compétences sont évaluées par une commission composée par des professeurs internes et présidée par un commissaire externe.
En se fondant sur les résultats dans l'ensemble des épreuves, en cas de succès le jury sanctionne le niveau de l'étudiant par l'une des mentions suivantes ottimo (très bien), distinto (bien), buono (assez bien) ou sufficiente (passable). En cas d'échec, l'étudiant doit redoubler la troisième année della scuola media. Pour ce qui concerne l'école supérieure chaque étudiant reçoit une évaluation qui va de zero à dix. Pour ne pas etre recalés les lycéens doivent avoir au moins six en toutes les matières, dépendant de son chemin d'études. Lorsqu'un élève ne réussit pas, il doit récuperer le travail qu'on a jugé insuffisant l'année suivante la mauvaise note. Pour cela il est soutenu pendant l'après-midi à l'école par son propre enseignant ou bien un autre de la meme matière où il se sent en difficulté afin qu'il comble sa "dette" ( en Italie on appelle ça "debito formativo"). Il vaut mieux expliquer que ces cours ne sont pas individualisés et n'ont que l'objectif d'aider ceux qui en ont vraiment besoin.
Maintenant, depuis la rentrée scolaire du 2008, comme la première partie de la réforme Gelmini (Ministre Italien de l'Éducation nationale, de l'Université et de la Recherche) a entré en vigueur, les notes sont exprimées, aussi bien au collège comme au lycée, par des numéros entre zéro et dix. Pour l'école primaire on gardera le vieux système d'évaluation (de "non sufficiente" à "ottimo") accompagné par les nouvelles notes.