18,6/km² (île de Muyuy, Pérou, d’après Puertas et al.)
33,5ha. Chevauchement à 40% avec ceux des voisins.
Diurne. Arboricole.
Quadrupède. Parfois saut-accrochage.
Parcourt chaque jour 1,5km. Se déplace principalement dans les strates basse et moyenne, entre 3 et 32m mais presque toujours au-dessus de 10m du sol (90% des observations) et au-dessus du tamarin à selle (S. fuscicollis) lorsqu’il voyage en sa compagnie. Choisit avec soin ses arbres-dortoirs, dormant sur les fourches entre 12 et 18m de hauteur.
En captivité, il joue fréquemment (pourchassement sur les troncs et les branches, parties de catch au sol) mais l’activité ludique des jeunes tamarins dans la nature s’avère limitée par la nécessité de longs déplacements quotidiens et l’apprentissage des nombreuses pratiques sociales indispensables à leur survie, comme la capture des insectes.
4 (de 2 à 13), d’après Freese et al. De 7 à 13 (île de Muyuy, Pérou, d’après Puertas et al.).
Frugivore-insectivore-exsudativore. Sur l’île de Muyuy, il consomme dix-neuf espèces de plantes, privilégiant les fruits mûrs sucrés et pulpeux (surtout entre mars et mai), le nectar et consommant de petits insectes qu’il déniche sur les feuilles et les ramilles. Ce primate furtif chasse par surprise.
Les liens d’un couple formé sont faibles, maintenus principalement par des comportements agressifs vis-à-vis d’autres membres du même sexe. Les manifestations hiérarchiques reste toutefois rares dans ces groupes très cohésifs.
Groupe multimâle-multifemelle. Principalement polyandrie. La femelle dominante produit des phéromones qui inhibent l’ovulation des autres femelles, si bien que la plupart des unités n’ont qu’une femelle reproductrice.
Pic des naissances entre octobre et décembre. Les jumeaux viennent au monde après 140 à 150 jours de gestation et sont élevés par l’ensemble du groupe.
Un mâle immigrant dans un nouveau clan met une semaine pour s’y intégrer totalement.
Hérissement du pelage associé à une mise en évidence du coloris orangé du ventre.
Gazouillis et sifflements d’oiseau, qui servent à la localisation et alertent les espèces voisines d’un danger. Les enfants ont des cris de jeu spécifiques.
En captivité, les mâles grooment plus souvent les femelles que l’inverse.
Dépose des sécrétions en frottant ses glandes circumanales et sternales contre les branches. Les femelles marquent davantage que les mâles.
Carnivores. Rapaces. Très vigilant, le tamarin labié utilise des sentinelles chargées de prévenir de l’apparition de certains prédateurs. En compagnie du tamarin à selle, il ose défier le tayra (Eira barbara).