Télécom ParisTech - Définition

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Anciens élèves

  • Kamga Njike Paul (ENST 1955) : PDG Intelcam (1972-1986), Ministre d'Etat et des Marchés Publics (1986-1988), Ambassadeur du Cameroun en Côte d'Ivoire (1988-1996).
  • Michel Dévoret (ENST 1975) : Professeur au Collège de France
  • Abdeslam Ahizoune (ENST 1977) : Président Directeur Général de Maroc Telecom
  • Brigitte Bourgoin-Castagnet (ENST 1977) : Directeur exécutif d'Orange International
  • Philippe-Olivier Rousseau (ENST 1978) : ancien Membre du CSA, Senior Banker à BNP Paribas
  • Barbara Dalibard (ENST 1982) : directeur d'Orange Business Services
  • Mohamed Benchaâboun (ENST 1984) : PDG de la Banque centrale populaire (BCP).
  • Hélène Auriol-Potier (ENST 1985) : directeur général de Dell pour la zone Afrique-Adriatique-Baltique
  • Bertrand Mabille (ENST 1989) : directeur général de Carlson Wagonlit Travel (CWT)
  • Serge Prager (ENST 1990) : managing director à la Société Générale
  • Franck Bouetard (ENST 1990) : Président-Directeur Général d'ERICSSON France
  • Fabien Bouskila (ENST 1999) : co-fondateur de Greenwich Consulting
  • Clément Marchand (ENST 1999) : membre de La chanson du dimanche
  • Alexandre Castagnetti (ENST 1999) : membre de La chanson du dimanche

Anciens élèves X-Telecom

  • Louis Leprince-Ringuet (X20, ENST 1925) : physicien français
  • Didier Lombard (X62, ENST 1967) : Président du groupe France Télécom
  • Claude Satinet (X64, ENST 1969) : Directeur général de la marque Citroën
  • Jean-Bernard Lévy (X73, ENST 1978) : Président du directoire de Vivendi Universal
  • Yves de Talhouët (X77, ENST 1983) : PDG de HP France

Histoire

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec l'essor de la télégraphie électrique, se fait sentir le besoin de former des spécialistes de cette nouvelle technologie. En 1845, Alphonse Foy, directeur des Lignes télégraphiques, propose la création d'une nouvelle école d'application pour les polytechniciens, spécialisée dans la télégraphie. Sa proposition est à l'époque rejetée.

La politique volontariste d'aménagement du territoire menée sous le Second Empire permet de couvrir intégralement la France en télégraphes. C'est ainsi qu'en 1876, au tout début de la Troisième République, suite à une loi de 1873, les administrations des Postes et des Télégraphes fusionnent; c'est la création des P&T. Dans le même élan, sous la présidence de Mac-Mahon, le gouvernement de Jules Dufaure s'enrichit le 1er mars 1878 d'un nouveau service des Postes et Télégraphes. Adolphe Cochery en devient le premier directeur.

Deux mois après son investiture, A. Cochery publie le 12 juillet 1878 une circulaire ordonnant la création de l'École Supérieure de Télégraphie (EST), dont le premier directeur est Ernest-Édouard Blavier. L'école s'installe alors dans le VIIe arrondissement, rue de Grenelle, à Paris. L'ouverture a lieu le 4 novembre 1878.

En 1888, elle change de nom, pour devenir l'École Professionnelle Supérieure des Postes & Télégraphes (EPSPT), et sa formation intègre une différence entre les élèves destinés à l'administration supérieure (section administrative) et les autres (section technique).

En 1912, un nouveau changement de nom en fait l'École Supérieure des Postes & Télégraphes (ESPT), et en 1934, elle intègre les locaux qu'elle occupe actuellement rue Barrault, dans le XIIIe arrondissement, à la place de la manufacture de gants Noblet, sur le flanc ouest de la Butte aux Cailles.

En 1938, elle prend le nom d'École nationale supérieure des postes, télégraphes et téléphones (ENSPTT), et la même année, le Président de la République Albert Lebrun décerne à l'école la Légion d'honneur.

Pendant la guerre, en 1942, l'ENSPTT est scindée en deux écoles: l'ENSPTT qui forme les cadres administratifs, et qui a fermé ses portes le 31 décembre 2002, et l'ENST (École nationale supérieure des Télécommunications), qui est le sujet de cet article.

En 1971, l'ENST passe sous la tutelle directe de la Direction générale des télécommunications, et le développement des télécommunications pendant cette période conduit l'État à créer deux écoles sœurs, l'ENST Bretagne, en 1977, à Brest, et l'INT, en 1979, à Évry.

En 1991, l'école est un des membres fondateurs de ParisTech, établissement public réunissant 12 Grandes Écoles parisiennes ; on y trouve notamment, l'École polytechnique, HEC (Depuis 2008), Arts et Métiers ParisTech, Mines ParisTech, l'École des Ponts ParisTech, l'ENSTA ParisTech, l'ENSAE ParisTech et l'ESPCI ParisTech.

En 1992, l'ENST fonde avec l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) l'Institut Eurécom, à Sophia Antipolis.

En 1997, la libéralisation du marché des télécommunications contraint l'État à retirer l'ENST du giron direct de France Télécom et crée le Groupe des écoles des télécommunications (GET) (décret du 26 décembre 1996) afin de rassembler les écoles ENST (appelée entretemps Télécom Paris), ENST Bretagne, INT (Télécom INT, INT Management). Le GET est un établissement public administratif qui dépend du Conseil général des technologies de l'information (CGTI) au ministère délégué à l'industrie.

Depuis le 1er janvier 2008, le GET s'appelle Institut Télécom, Télécom Paris Télécom ParisTech et l'ENST-Bretagne Télécom Bretagne ; courant 2008, l'INT devient Télécom & Management SudParis (Télécom INT devient Télécom SudParis, INT Management Télécom École de Management).

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