Viaduc de Saint-Chamas - Définition
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Introduction
| Viaduc de Saint-Chamas | |
| |
| Pays | France |
|---|---|
| Ville | Saint-Chamas |
| Franchit | la Touloubre |
| Fonction | pont-rail |
| Type | Pont en maçonnerie |
| Longueur | 385,4 m |
| Portée principale | 6 m |
| Hauteur | 31 m |
| Matériau | pierre |
| Construit en | 1848 |
| Listes | |
| Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever | |
| modifier | |
Le viaduc de Saint-Chamas est un viaduc en maçonnerie situé à Saint-Chamas, dans le département des Bouches-du-Rhône en France. Il supporte la ligne de voie ferrée qui relie Avignon à Marseille en passant par Arles et Tarascon et franchit la Touloubre.
Contexte historique
On distingue trois périodes dans la construction des ponts en maçonnerie au XIXe siècle en France. Pendant les quarante premières années sont achevés tous les grands ponts routiers nécessaires au bouclage du réseau national. Puis ce fut l’ère des voies ferrées dont les profils contraignants ont conduit à construire un nombre considérable de viaducs en maçonnerie. Et enfin à la fin du siècle, les ponts en maçonnerie trouvent un nouveau souffle (et dernier) grâce à Paul Séjourné.
Le viaduc de Saint-Chamas, mis en service en 1848, s’inscrit dans la seconde période.
Protection architecturale
Le viaduc a été inscrit Monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984.
Enchevêtrement symétrique des arcs, formant des voûtes en ogives | 
Vue des lignes d'électrification | 
Passerelle de service | 
Le hauteur est de 31 m entre le dessus du tablier et le fond de la Touloubre. |
Descriptif
D’une longueur totale de 385,40 m, le viaduc est composé de 49 arches en plein cintre enchevêtrées, se croisant au tiers de leur hauteur et ressemblant ainsi à une série d’ogives. Sa hauteur maximale est de 31 mètres.
Cette structure peu rationnelle a assurément permis de diminuer l’épaisseur des voûtes, mais au prix d’un ajout de piles supplémentaires qui n’étaient probablement pas nécessaires. C’est pourquoi la recherche du gain dans l’épaisseur de la voûte n’était peut-être pas le but recherché. Certains ponts de cette époque avaient en effet des intrados de type ogival, mais il en existe peu de similaires au viaduc de Saint-Chamas.
