Viaduc de la Concorde - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Commission Johnson

Le 3 octobre 2006, une commission d'enquête (CECV) a été créée par le gouvernement avec trois mandats: enquêter sur les circonstances de l'effondrement, en déterminer les causes, et faire des recommandations pour éviter la répétition d'une telle tragédie. Elle présidée par l'ancien premier ministre Pierre-Marc Johnson, assisté de deux ingénieurs de renom, Armand Couture et Roger Nicolet.

Durant l'enquête, la CEVC a déterminé que:

  • la conception du viaduc, au départ, était «particulière». Tellement, que certains éléments n'étaient pas couverts par les codes de construction de l'époque.
  • l'acier d'armature d'une partie cruciale du viaduc, soutenant le lourd tablier de béton, n'a pas été installé conformément aux plans, ce qui a favorisé la formation d'un plan de rupture qui correspond à celui de l'effondrement.
  • le béton utilisé dans le viaduc n'avait pas les caractéristiques suffisantes pour résister aux cycles de gel-dégel en présence de sels fondants.

Dans son rapport, cependant, la Commission d'enquête déclare (qu'elle) « est d’avis que l’effondrement du viaduc de la Concorde ne peut être attribué à une seule entité ou à une seule personne. Aucun des défauts ou des manquements identifiés n’aurait pu, seul, causer cet effondrement, qui résulte d’un enchaînement séquentiel de causes. » (voir notamment la page 5 du rapport)

Page générée en 0.097 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise