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Caractéristiques de l’accident | ||||
Date | 2 août 2005 | |||
Phase | Atterrissage | |||
Type | Sortie de piste puis incendie | |||
Site | Aéroport international Pearson de Toronto | |||
Passagers | 297 | |||
Membres d’équipage | 12 | |||
Morts | 0 | |||
Survivants | 309 | |||
Caractéristiques de l’appareil | ||||
Type d’appareil | A340-300 | |||
Compagnie | Air France | |||
Nº d’identification | F-GLZQ | |||
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Le vol Air France 358 était un vol de passagers en partance de l’aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle (terminal 2F) et devant arriver au terminal 3 de l’aéroport international Pearson de Toronto en Ontario, Canada. Le 2 août 2005, l’Airbus A340-300, immatriculé F-GLZQ, prend feu quelques minutes après être sorti de la piste 06R-24L sur environ 200 m après une tentative d’atterrissage à Toronto Pearson à 16 h 02 (heure locale) sous des conditions météorologiques orageuses. L’Airbus transportait 297 passagers et 12 membres d’équipage qui ont tous survécu et sans blessures graves.
Par coïncidence, l’accident est survenu le jour du vingtième anniversaire de l’accident du vol 191 Delta Air Lines à Dallas-Fort Worth International Airport, au Texas, qui s’était aussi produit à cause d’une rafale descendante.
En raison des mauvaises conditions météorologiques (principalement une pluie diluvienne et un fort vent arrière) et d'actions du pilote, l’avion survola le seuil de la piste à une hauteur excessive, et atterrit effectivement à environ 1 200 m de ce seuil pour une piste longue de 2 700 m. Il ne lui restait donc que 1 500 m pour s’arrêter, ce qui n’est pas suffisant pour stopper un tel avion, particulièrement sur une piste contaminée (c'est-à-dire couverte d'environ 6 à 7 mm d'eau).
Bien que l'équipage ait immédiatement actionné les freins, les inverseurs de poussée ne furent commandés qu'une douzaine de secondes après le toucher des roues. En raison de ce freinage imparfait et de son toucher tardif, l'appareil quitta le tarmac en bout de piste à 80 nœuds, environ 140 km/h, heurta une construction de béton qui ouvrit le fuselage et provoqua un incendie et il termina sa course dans un fossé, 200 m au-delà de la piste. Le fuselage était coupé en plusieurs morceaux. Le personnel naviguant réagit vite et appliqua la procédure d'évacuation d’urgence. Tous les passagers ont pu être évacués en moins de 2 minutes, et on ne dénombra que 43 blessés légers. Environ quatre minutes plus tard, l’A340 s’enflamma et le fuselage fut très rapidement détruit par les flammes.
Les vols suivants à destination de Toronto ont été déroutés sur d’autres aéroports canadiens (Ottawa, London (Ontario), Hamilton, Montréal et Winnipeg) et américains (Syracuse et Buffalo). Les vols en provenance de Vancouver ont dû faire demi-tour.
Le Greater Toronto Airport Authority (GTAA) (Les autorités aéroportuaires du Grand Toronto en français) a tenu à 18 heures une conférence de presse de 10 minutes environ, conduite par Steve Shaw, vice-président d’affaires d’entreprise du GTAA. Les rapports ont indiqué qu’il n’y avait pas eu de morts, mais quelques blessures mineures. 43 personnes au total sont allées à l’hôpital, pour la plupart pour un simple examen par précaution. Il semble que les passagers aient évacué l'avion avant que la cabine ne prenne feu.
Selon le passager Roel Bramer, qui était assis tout à l’arrière de l’avion, l’atterrissage a eu l’air d’être normal au début mais les freins n’ont pas semblé fonctionner convenablement après l’atterrissage. Il rapporte aussi que l’avion était presque plein et que les passagers ont quitté l’avion via les sorties de secours. Un témoin oculaire au sol a rapporté que l’avion a semblé frappé par un éclair après avoir atterri et alors qu’il freinait, mais ceci n'a pas été confirmé. Bramar a rapporté aussi que les lumières de l'avion se sont éteintes après l’atterrissage, ce qui était un événement insolite. Cela peut être dû à un effet des éclairs, mais ceci est toujours spéculatif actuellement. Plusieurs renseignements du contrôle du trafic aérien indiquent que des coupures d’éclairage ont eu lieu à proximité de l’endroit où a atterri l'avion.