La médiation interculturelle est le fait d'établir des liens de sociabilité entre des gens issus de cultures différentes et qui résident sur le même territoire frontalier.
La médiation transnationale revient à la même démarche, à la différence qu'il s'agit d'une approche prenant en compte le fait que les personnes ne résident pas sur le même territoire.
La compétence interculturelle est définie par l’aptitude à pouvoir communiquer avec succès avec des gens d’autres cultures. Cette faculté peut être présente dès le plus jeune âge ou (selon la disposition et la volonté) être développée de manière méthodique. La base d’une communication interculturelle réussie est la compétence émotionnelle et la sensibilité interculturelle. Ce concept est utilisé principalement dans le monde de l'industrie et des finances.
La médiation n'est pas un thème de la recherche socilogique qui se lie à des questions autour de l'exclusion sociale, de la ségrégation urbaine. Elle est appréhendée comme une technique de démocratisation dans le domaine de l'aménagement du territoire et une ressource pédagogique dans l'apprentissage des règles dans les interactions sociales. Dans le domaine de la gestion des différences, elle accède à un registre normatif censé permettre de "mieux" vivre ensemble.[1]
La compétence interculturelle est une aptitude sociale, donc se situe surtout autour de la sociologie, mais doit être abordée de façon interdisciplinaire, incluant notamment la psychologie.
Ces aptitudes signifient qu’une personne perçoit et comprend des différences culturelles qui touchent à la pensée, au resenti émotionnel, aux actes. Ces expériences sont considérées comme libres de préjugés, c'est-à-dire avec une ouverture d’esprit et une volonté d’apprendre.
Au vu des développements actuels dans la politique, les réligions, l'économie (fusions, etc.), la compétence interculturelle est devenue un terme émergeant de plus en plus important, enseigné dans divers milieux y compris universitaires et faisant partie du processus de sélection des cadres (surtout : compagnies internationales, processus de négociations internationaux...).
Une culture peut se définir à de nombreux niveaux (région, nation, groupe etc.). Chaque être humain a sa propre histoire, sa propre vie et par conséquent sa propre “culture“ ou son appartenance culturelle (y inclus la culture géographique, ethnique, morale, éthique, religieuse, politique, historique). Cela concerne des gens provenant de différents continents ou pays, mais aussi de différentes entreprises, de l’autre sexe ou de minorités quelconques – même au sein d’une famille peuvent cohabiter des valeurs culturelles différentes.
Une perception différente, souvent sélective :
Les mêmes comportements peuvent avoir des significations très différentes :
Les conditions de base à la compétence interculturelle sont sensibilité, confiance en soi, compréhension d’autres comportements et manières de penser, de même qu’une capacité à pouvoir communiquer son propre point de vue, être compris et respecté, se montrer flexible quand cela est possible mais être clair quand cela est nécessaire.
Il s’agit d’un équilibre, via une adaptation à la situation vécue, entre :
Dans l’analyse des attributs culturels se distinguent différentes dimensions, parmi lesquels :
Selon ces et d’autres critères il est possible d’analyser des pays, régions, compagnies, groupes sociaux, mais aussi des individus, et de déterminer des degrés de compatibilité.
Pour une évaluation de la compétence interculturelle en tant qu’habilité existante et / ou potentiel à développer (en estimant les besoins et délais mis en jeu), les caractéristiques suivantes sont testées et observées : gestion de situations complexes, ouverture, attitude flexible, stabilité émotionnelle, engagement et motivation, empathie, aptitudes metacommunicatives, polycentrisme.