Jean-Baptiste Grosson écrivit, en 1770, dans son Almanach :
« L'origine de cette Église est due à la piété des premiers Fidèles. Elle n'a d'abord été qu'une grotte ou caverne qui étant pour lors éloignée de la Ville, & dans l'emplacement des anciens Champs Elisées, ou ossuarium des Marseillois, servoit de retraite aux premiers Chrétiens, pour y aller célébrer les saints Mystères, & ensevelir les corps des Martyrs. Il y a auprès de cette grotte, qui est aujourd'hui renfermée dans l'église inférieure, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Confession, dont l'Autel fut construit sous l'empereur Antonin qui vivoit l'an 140. Victor, Officier des troupes Marseilloises, ayant souffert le Martyre sous Dioclétien, l'an 303, le 21 juillet, les Fidèles ensevelirent son corps dans cette grotte. »
André Suarès écrit dans Marsiho : « quant aux églises, elles sont la honte de Marseille, moins deux, où personne ne va, Saint-Victor el la Vieille Major ».
Blaise Cendrars, dans son livre Le Vieux Port, écrit « … Saint-Victor qui pourrait être la plus vénérable basilique de France si Viollet-le-Duc n'était pas passé par là pour camoufler, sous prétexte de restauration, ce haut-lieu de l'Esprit en un vieux bâtiment d'aspect gothique ».