Alouette des champs - Définition

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Chant

L’alouette des champs grisolle, tire-lire, turlute. L’alouette des champs mâle a un chant complexe. Le chant est émis en vol. On peut entendre un sifflement « trli » ou un « dji » sonore, sur des tonalités variées. Les trilles et les trémolos sont souvent répétés avec des vitesses, des tonalités, des longueurs et des timbres différents. Quand l’alouette des champs chante au sol, le chant est plus calme et plus court, avec des gazouillis et des pauses. Elle utilise sa respiration aussi bien à l'inspiration qu'à l'expiration pour produire un chant mélodieux et continu : la même séquence mélodieuse peut durer plus d’une heure. Le chant de l’alouette des champs est unique. Sa qualité, sa variété et sa longueur ont inspiré de nombreux artistes, fascinés par ses merveilleuses variations

Mythologie

Symboles : Les légions romaines qui étaient essentiellement composées de gaulois avaient pour signe distinctif des ailes d’alouettes pour décorer leurs casques. Notre emblème, le coq gaulois, ne fut choisi qu’à la Révolution française.

Le Chant de l’Alouette, 1884, Art Institute of Chicago.

Vol

L’alouette des champs vole à basse altitude au-dessus de la campagne, sur de courtes distances, tournant souvent près du sol tout en criant. Sur de longues distances, le vol devient ondulant, mais l’alouette a aussi un vol direct et puissant qui peut atteindre 59 Km/h. Pendant les migrations, elle peut parcourir de 30 à 80 km par jour.

Comportements

L’alouette des champs vit sur le sol. Pour se nourrir, elle le fouille, cherchant sa nourriture à vue, un peu accroupie et avançant au fur et à mesure. Son plumage la rend presque invisible au sol. Elle est très grégaire pendant les migrations et en hiver, formant de grands groupes mélangés avec d’autres espèces comme les pipits, les pinsons et les bruants. La plupart des populations sont sédentaires, mais les hivers froids voient les populations nordiques migrer vers le Sud, rejoignant les résidents vivant dans ces zones. Si le temps est trop froid, les alouettes meurent en grand nombre. Le mâle chante au-dessus ou sur son territoire, à environ 50 à 60 mètres du nid. Le chant est utilisé pour défendre le territoire et pour renforcer les liens entre les partenaires. Les couples sont monogames et restent ensemble pendant toute la saison de reproduction, mais s’ils survivent à l’hiver, ils pourront encore être ensemble l’année suivante. Les partenaires coopèrent pour élever les jeunes et leur procurer de la nourriture, à l’aide d’une parfaite connaissance de leur territoire. Les couples se forment en février, abandonnant les grands groupes hivernaux pour établir leur territoire, généralement le même que l’année précédente. À ce moment-là, les mâles commencent leurs vols nuptiaux, s’élevant du sol en spirale et en chantant fortement. Une fois à bonne hauteur, le mâle descend en spirale, alternant battements d’ailes et glissés, toujours en chantant. Quand il arrive à une hauteur moindre, il se laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il effectue encore d’autres parades, marchant autour de la femelle avec la crête dressée, les ailes abaissées et la queue déployée en éventail. La parade nuptiale atteint son pic en mars et avril, et beaucoup plus après de fortes pluies, mais on ne sait pas pourquoi ! L’alouette des champs est territoriale pendant la saison de reproduction. L’oiseau effectue des parades de dissuasion au sol, gonflant ses plumes et hérissant sa crête, et quelques actions d’intimidation, mais aussi des parades aériennes telles que des séries de glissés montants avec des battements d’ailes vers l’intrus.

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