Basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres - Définition

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Littérature

  • Yohann Sommacal, "Notre Dame de la Fin des Terres", réédition de l'ouvrage du Dom. Bernard Maréchaux, Bénédictin Olivétainde plublié en 1893, LBP Editions 2006.

Architecture

L'intérieur de la basilique

Fondée dans le courant du XIIe siècle, la basilique est un édifice de style roman trahissant de profondes influences saintongeaises et poitevines. Originellement construit sur un plan en croix latine (le transept a été abattu durant les travaux de restauration à la fin du XIXe siècle) le sanctuaire est désormais structuré sur un plan basilical. Il se compose d'une nef centrale flanquée de deux collatéraux de même hauteur, l'ensemble étant divisé en cinq travées. Les voûtes en arc brisé sont rythmées par une série de doubleaux aux formes légèrement outrepassées prenant appui sur des demi-colonnes engagées. Si les trois premières travées reprennent sensiblement les mêmes dispositions, les puissants piliers de la quatrième travée et l'aménagement d'un petit escalier à vis trahissent la présence du clocher primitif (lequel fut remplacé par la tour actuelle au XVIe siècle) à cet endroit précis.

S'il présente de nombreux points communs avec les églises saintongeaises et poitevines, le vocabulaire iconographique utilisé par les artistes du Moyen-Âge n'est pas sans rappeler également le décor de l'abbatiale de Saint-Sever. Si les chapiteaux de la nef présentent ainsi un décor généralement végétal ou géométrique (feuilles d'acanthe, volutes), ceux du chœur sont historiés et reprennent de grands thèmes bibliques (le sacrifice d'Isaac, Daniel dans la fosse aux lions).

Le chœur en lui-même est formé d'une abside voûtée en cul de four précédée d'une travée droite. Le rond-point accueille de larges baies en plein-cintre garnies de vitraux modernes (posés en 1954, ils sont l'œuvre du maître-verrier Chicot).

À l'extérieur, l'abside était autrefois divisée en trois registres horizontaux par une série de bandeaux, mais seules les parties supérieures ont été dégagées lors des restaurations. Au-dessus des baies se déploie une arcature atypique de par la présence de pilastres à imposte qui remplacent les colonnettes généralement employées dans ce genre de décor. De part et d'autre de l'abside, deux absidioles prolongent les collatéraux. Deux arcades permettaient autrefois la jonction avec la travée droite du chœur, mais celles-ci présentent la particularité d'être à demi enterrées (afin de préserver la structure, l'édifice n'a pas été totalement dégagé).

Parmi les éléments de mobilier présents dans la basilique figurent une chaire monumentale en pierre et plusieurs tableaux. Plusieurs statues sont toujours vénérées dans le sanctuaire, notamment une statue en bois polychrome du XIXe siècle représentant la Vierge et une statue de Saint Jacques offerte par des pèlerins. La basilique conserve également la châsse de Sainte Véronique, laquelle contient des reliques attribuées à celle-ci mais également à son époux Saint Amadour et à Saint Fort, ainsi qu'un autel et une statue de Sainte Véronique où, autrefois, on prêtait serment lors des procédures judiciaires afin de prouver sa bonne foi.

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