Château de Combourg - Définition

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Introduction

Château de Combourg


Période ou style
Type Château fort
Début construction XIe siècle
Fin construction XVe siècle
Propriétaire actuel La comtesse de la Tour du Pin-Verclause
Protection classé MH
Site Internet www.combourg.net/

Latitude
Longitude
48° 24′ 27″ Nord
       1° 45′ 14″ Ouest
/ 48.4076, -1.7538
  
Pays France  France
Région historique Bretagne
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Commune française Combourg

 

 

Château de Combourg


Le château de Combourg est une forteresse située en Bretagne qui est située sur le territoire de la commune de Combourg, Pays de la Bretagne Romantique en Ille-et-Vilaine.

Le château est situé à mi-chemin de Rennes (39 km) et de Saint-Malo (36 km) dans le département d'Ille-et-Vilaine (35), en France.


Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis août 1966.

Histoire

Il a été construit entre le XIe siècle et le XVe siècle sur une butte, au bord du "Lac Tranquille".

L'évêque de Dol, Junken, fils du vicomte de Dinan, élève à Combourg un premier château dès 1016 pour proteger son fief de Comburnium.

A la fin du XIème siècle, les seigneurs de Combourg reçoivent le titre de "porte étendard de Saint-Samson", patron de la cathédrale de Dol.

En 1162, Combourg passe par alliance à Harsulfe de Soligné, époux d'Yseult de Dol. Puis le domaine échoit aux Du Guesclin, et vers le milieu du XIVème siècle à la maison de Châteaugiron-Malestroit.

En 1553, le château est acquis par le marquis de Coëtquen; au XVIIIème siècle son descendant, le dernier du nom, cède le château à sa fille, l'épouse de Emmanuel-Félicité de Durfort, duc de Duras.

Ce dernier le vend en 1761 à René-Auguste de Chateaubriand, un riche armateur de Saint-Malo, père du futur écrivain.

L'écrivain François-René de Chateaubriand, qui a immortalisé ce château dans ses mémoires, y passa une partie morose de sa jeunesse dans les années 1770.

En 1786, à la mort de leur père, c'est Jean-Baptiste de Châteaubriand, frère aîné de François-René et époux d'une petite-fille de Malesherbes, qui hérite du château.

Le domaine est pillé pendant la Révolution, Jean-Baptiste et son épouse sont guillotinés pendant la Terreur.

C'est le petit-neveu de Châteaubriand qui entreprendra, sur les conseil de Eugène Viollet-le-Duc, de restaurer l'édifice dans le style "néo-gothique" et en 1876 fait également redessiner le parc dans le goût anglais par Denis et Eugène Bühler.

Le château devenu hôpital militaire.

« Eté revoir la comtesse de Durfort, née Sybille de Chateaubriand, qui m'a longuement entretenu de ce qu'elle vient de faire à Combourg. Le château transformé en ambulance, le drapeau blanc flottant sur la plus haute tour. Le grand salon, la salle à manger où le père de Chateaubriand allait et venait, terrible, occupé par des lits de blessés à poux; la chapelle devenue une petite salle à manger pour les châtelains (...) elle a eu 34 blessés dans le château (...) le préfet a décidé d'envoyer 150 prisonniers allemands pour nettoyer l'étang, qui ne l'a pas été depuis 300 ans. Du coup, ô mon cher grand Chateaubriand, c'en est fait des derniers vestiges de la sylphide ! (...) Les blessés français, les prisonniers germaniques abolirent de concert tout ce qui pouvait subsister de cette époque lointaine. Déjà la restauration du château était une première atteinte à tant de souvenirs. » Abbé Arthur Mugnier, Journal, 13 février 1915 (Mercure de France, 1985, p. 282 et 283).

Un visiteur illustre le 6 août 1949.

« (...) Léon Noel transmet au Général une invitation à visiter le château de Combourg, de la part de la comtesse de Durfort, arrière-petite-nièce de l'écrivain : il accepta et il me parut que cette évocation de l'Enchanteur le passionnait. Il me cita aussitôt ce passage du discours prononcé par lui à la Chambre des Pairs, le 3 avril 1816 (...) cette visite eut lieu en juillet 1949, à l'occasion d'un voyage en pays malouin (...) le livre d'or du château en garde la mémoire sous forme d'une lettre de remerciement : " (...) Me voilà, grâce à vous, plus profondément marqué par Chateaubriand dont l'oeuvre et la mémoire me hantaient déjà, depuis quarante-huit ans ! (...) cela nous ramène à 1901 date à laquelle (il) avait onze ans. » Philippe de Saint-Robert, "De Gaulle et ses témoins - Rencontres historiques et littéraires", Bartillat, 1999, pp. 26 et 27).

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