Eugène Viollet-le-Duc | |
---|---|
| |
Présentation | |
Naissance | 27 janvier 1814 Paris |
Décès | 17 septembre 1879 (à 65 ans) Lausanne, Suisse |
Nationalité | France |
Activité(s) | Dessinateur, Inspecteur général des édifices diocésains |
Ses élèves | Paul Abadie, Anatole de Baudot |
Œuvre | |
Réalisations | Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay Cathédrale Notre-Dame de Paris Cité de Carcassonne Château de Pierrefonds |
Distinctions | Royal Gold Medal (1864) |
Publications | Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, Entretiens sur l'architecture, Histoire d’une maison |
modifier |
Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, né le 27 janvier 1814 à Paris et mort le 17 septembre 1879 à Lausanne, est un architecte français, connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales. On lui doit aussi d'avoir posé les bases de l'architecture moderne, par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme (Entretiens sur l'architecture, 1863), et d'avoir directement inspiré plusieurs acteurs majeurs du mouvement Art nouveau : Eugène Grasset, Hector Guimard, Victor Horta, Antoni Gaudí, Hendrik Petrus Berlage, etc.
Né le 27 janvier 1814 à Paris, Eugène est le fils d'Emmanuel Viollet-le-Duc, conservateur des résidences royales à l'intendance générale de la liste civile. Du fait de cette fonction, toute la famille loge au Palais des Tuileries. Ses amis d'adolescence furent les écrivains Charles-Augustin Sainte-Beuve et Prosper Mérimée.
Le 3 mai 1834, il épouse Élisabeth Tempier avec qui il aura peu de temps après un fils, qu'ils nommeront également Eugène.
Le 12 mars 1836, Eugène Viollet-le-Duc part faire un voyage de 18 mois en Italie
Parallèlement, au début des années 1830, un mouvement de restauration du patrimoine médiéval apparut en France. Prosper Mérimée devenu inspecteur général des Monuments historiques, demanda à Viollet-le-Duc, l'architecte – il avait boudé les Beaux-Arts – de retour de son voyage d'études en Italie, de restaurer la basilique de Vézelay en 1840. Ce travail marqua le commencement d'une longue série de restaurations, dont les plus connues sont la cité de Carcassonne, la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1843 avec Jean-Baptiste-Antoine Lassus. Viollet-le-Duc doit beaucoup à cet architecte et historien de l’architecture et des arts décoratifs du Moyen Âge dont l'église Saint-Jean-Baptiste de Belleville est l'oeuvre la plus achevée. Viollet-le-Duc travaillera aussi sur les châteaux de Roquetaillade, de Coucy et de Pierrefonds.
Viollet-le-Duc fut également l'auteur de nombreux ouvrages sur l'architecture :
Des parties de sa correspondance ont été éditées: