Château de Rosières | ||
---|---|---|
| ||
| ||
Période ou style | Médiéval | |
Type | Maison forte | |
Fin construction | 1445 | |
Propriétaire initial | Pierre de Saint-Seine | |
Propriétaire actuel | Propriété privée | |
Protection | classé MH le 28/01/1930 | |
Site Internet | www.chateauderosieres.com | |
| ||
Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région historique | Bourgogne | |
Département | Côte d'Or | |
Commune française | Saint-Seine-sur-Vingeanne | |
modifier |
Le château de Rosières est un manoir fortifié (ou maison forte) situé sur la commune de Saint-Seine-sur-Vingeanne (située à trois kilomètres du lieu), en Côte-d'Or, à proximité de la Vingeanne (rivière) et de la départementale D38. Il est situé aux confins de la Bourgogne et de la Franche-Comté.
Ce château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 janvier 1930.
Dès le XIe siècle, le nom de Rosières apparaît dans différentes chartes. Il désigne alors une "grange", c'est-à-dire un domaine d'exploitation rurale attaché à une seigneurie. De provenance ducale, le fief de Rosières aurait été concédé en 1321 (ou 1320 ?) à la première famille porteuse du nom de Saint-Seine par Eudes IV, duc de Bourgogne, en échange de la grange d'Estaule (à Saint-Seine-sur-Vingeanne). De 1321 à sa mort en 1350, Pierre de Saint-Seine bâtit le domaine. Au XVe siècle, pour faire face aux dangers que représentent les guerres incessantes qui ravagent la contrée, le manoir est fortifié avec l'agrément du duc. Il peut servir de refuge aux cultivateurs du domaine menacé. Le donjon semble ainsi avoir été terminé en 1445. En 1474, on parle de la "maison forte" de Rosières. Elle est alors possédée par Pierre et Guillaume de Saint-Seine. Les armoiries des Saint-Seine, peintes ou sculptées au XVe siècle, se retrouvent dans la bâtisse. Après plusieurs ventes et successions, le domaine revient en 1682 à Claude-Bernard de Maillard, marié à Anne-Reine Mallot du Bousquet. Celui-ci effectue divers réaménagements ponctuels à la fin du XVIIe siècle. On note ainsi la présence de ses armoiries et de celles de son épouse au sommet des profonds ébrasements de certaines baies. Il décide également la construction d'un pavillon classique à proximité de l'édifice médiéval. L'ensemble change encore de mains au XVIIIe siècle : il est la propriété de Claude Bernard, co-seigneur d'Attricourt qui l'achète en 1708, puis de Jean Verchère et Agnès de Richemont qui le reçoivent en donation (1728) et finalement, cinq ans plus tard, de Jean Chanteau, secrétaire à la chambre des comptes de Dôle qui l'achète en 1733. Au milieu du siècle, le château retourne à nouveau à la famille de Saint-Seine en la personne de Bénigne Le Gouz (1752). Le château est finalement acheté en 1980 par la famille Bergerot. Les propriétaires actuels l'exploitent en chambres et table d’hôtes.