Colibri casqué | |||||||||
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Classification (COI) | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Aves | ||||||||
Ordre | Apodiformes | ||||||||
Famille | Trochilidae | ||||||||
Sous-famille | Trochilinae | ||||||||
Genre | |||||||||
Oxypogon Gould, 1848 | |||||||||
Nom binominal | |||||||||
Oxypogon guerinii (Boissonneau, 1840) | |||||||||
Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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Le Colibri casqué (Oxypogon guerinii) est une espèce d’oiseaux de la famille des Trochilidae, la seule du genre Oxypogon, trouvé dans le nord de l'Amérique du Sud.
Le colibri casqué atteint une longueur de corps d'environ 11,5 centimètres pour un bec très court, long de seulement 8 mm. Les parties supérieures sont vert olive chez le mâle ; celui-ci porte également une crête distinctive, noire et blanche. Il porte sur le dessous de la tête comme une petite barbe hirsute de longues plumes blanches, traversée de rayures vertes. La partie sombre de la tête a la forme d'un triangle. À l'arrière de ce triangle, un collier blanc à jaunâtre part du cou jusqu'à la poitrine. Les parties inférieures sont brun ou d'un jaunâtre sale avec des taches circulaires vertes. La queue peu fourchue est relativement longue, et les plumes centrales de la queue sont bronze-olive. Les rectrices externes sont principalement blanches avec des bords rouges et tachetées de bronze. La femelle ressemble beaucoup au mâle, mais n'a pas de barbe et de taches. Plus globalement, le plumage de la femelle est plus terne.
Cette espèce vit en Colombie et au Venezuela avec une aire de répartition vaste, couvrant près de 24 700 km2 et contribuant à le rendre peu menacé. Il occupe les prairies et les zones broussailleuses du Páramo situées entre 3 200 et 5 200 m d'altitude.
L'oiseau est plutôt solitaire et apprécie les buissons bas, où il recherche le nectar et les fleurs de Espeletia ou de Polylepis. Il lui arrive également de chercher des insectes au sol.
La saison de reproduction s'étale de juillet à septembre. Le nid est assez profond, accroché aux pentes rocheuses ou sablonneuses ou dans la fourche d'un arbuste (Espeletia sp. par exemple).
Initialement décrit en 1840 par Auguste Boissonneau sous le protonyme Ornismia Guerinii (les graphies Ornismya et Ornysmia sont également trouvées), il est déplacé par John Gould en 1848 pour son genre actuel. La dénomination spécifique commémore Félix Édouard Guérin-Méneville, entomologiste français mais avant tout le directeur de publication de La revue Zoologique de La Société Cuvierienne qu'il était.
Quatre sous-espèces sont reconnues par Alan P. Peterson :