Comme chez tous les insectes, le corps comprend trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen.
Cet insecte hématophage porte une paire d’yeux, une paire d’antennes (situées en arrière des yeux, assez difficiles à distinguer sans préparation spéciale) et, entourant la bouche, les pièces buccales comprenant un labre, impair, deux mandibules, deux maxilles, munies d’un long palpe, et un labium, impair muni de deux palpes. L’ensemble de ces pièces constitue un organe piqueur qui permet de percer la peau de l’hôte et d’absorber son sang. De chaque côté de la tête on remarque un rang de fortes épines noires, légèrement tournées vers l’arrière, c’est la cténidie (peigne) génale (de la joue).
Il est composé de trois segments (métamères) dont chacun possède une paire de pattes terminées par des griffes. La paire postérieure, la plus développée sert au saut. Le premier segment thoracique porte, à l’arrière de sa partie dorsale une rangée de dents puissantes : le peigne (cténidie) pronotal (le pronotum désigne la partie dorsale du premier segment thoracique).
Composé de 9 segments dont seuls les 8 premiers sont aisément identifiables. Son contour est arrondi. Sur les côtés des segments se trouvent les orifices respiratoires ou stigmates. A l’arrière, l’abdomen porte l’anus, surmonté du pygidium, et les orifices génitaux mâles ou femelles équipés de pièces génitales résultant de la transformation des derniers segments. Les sexes sont séparés.
La forme aplatie du corps, les peignes, les nombreuses soies, les griffes des pattes, permettent aux puces de progresser et de s’ancrer efficacement dans le pelage de leurs hôtes.
L’adulte produit des excréments (fèces) qui ont la forme de bâtonnets courbes, plus ou moins nettement cannelés, de couleur rouge foncé (« crottes de puces ») constitués de sang partiellement digéré. Ces excréments tombent aux mêmes endroits que les œufs.
Les traitements chimiques, si efficaces qu’ils soient, ne le sont jamais à 100 % sur toutes les étapes du développement des puces (œufs, larves, nymphes ou adultes). Ils doivent donc être répétés pour éviter une recontamination par les puces issues des formes survivantes.
* Spoliation : Lorsque l’infestation est massive, la quantité de sang prélevée par les parasites (72 puces femelles prélèveraient environ 1 ml de sang par jour) peut provoquer une anémie de l’hôte, particulièrement chez les jeunes.