Cytométrie en flux - Définition

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Histoire et prospective

Les premiers cytomètres en flux ont été inventés dans les années 1950.

  • 1934 : Premier article traitant de la cytométrie en flux, publié dans Science par Moldovan. Il y explique le comptage de cellules circulant dans un tube capillaire devant un détecteur photoélectrique.
  • 1941 : Utilisation d'anticorps couplés à une molécule fluorescente (fluorochrome), l'anthracène, pour détecter des pneumocoques
  • 1972 : Création de l'appareil nommé FACS (triage de sous population)
  • 1994 : commercialisation du premier trieur de cellule à haute vitesse
  • 2006 : Une vingtaine de sociétés commercialisent des appareils de chromatographie de flux, certains sont capables d'analyser les cellules à la vitesse de 100,000 évènements par seconde.

C'est un des domaines d'intérêt de l'analyse biologique et plus largement de l'évaluation environnementale.
On espère pouvoir un jour assurer ainsi un monitoring automatisé de la qualité de l'eau, et de ses variations par le suivi de bioindicateurs

Principales applications

Utilisation de la cytométrie en flux en océanographie

L’hématologie a été l’une des premières disciplines médicales à bénéficier des applications cliniques de la CMF. Certaines de ces applications sont maintenant utilisées régulièrement pour le diagnostic ou le suivi thérapeutique de différentes affections. Ces applications concernent aussi bien l’étude fonctionnelle de cellules saines que la mise en évidence du caractère pathologique des cellules analysées.

En cancérologie, la détection de la cellule pathologique est l’application la plus développée. Cette détection repose essentiellement sur la mesure d’un contenu anormal d’ADN dans le noyau de la cellule tumorale.

L'immunologie utilise la CMF pour la détection ou l'identification des sous-types des cellules impliquées dans l'immunité.

Le cycle cellulaire représente l’intégralité de la période de division, c’est-à-dire l’ensemble des événements biochimiques et morphologiques qui sont responsables de la prolifération cellulaire. La CMF offre une méthodologie rapide et simple à mettre en œuvre pour l’analyse du cycle cellulaire. Elle permet de suivre la distribution des cellules dans les différentes phases du cycle en fonction de divers stimulus ou de l’ajout de certaines drogues. Elle permet aussi de voir la présence de cellules avec des contenus anormaux d’ADN.

De nombreuses études en pharmacologie font aussi appel à des techniques de CMF : mise au point ou étude de drogues antimitotiques, immunothérapie.

En océanologie, la cytométrie en flux est devenue une méthode de routine pour compter les différents populations du picoplancton photosynthétique sur la base de la fluorescence des pigments tel que la chlorophylle. Après marquage des échantillons avec des marqueurs de l'ADN tels que le SYBR-Green, on peut aussi énumérer bactéries et virus.

D’autres recherches font appel à la CMF : l’analyse des chromosomes, la physiologie végétale (ploïdie, contenu en ADN, pour la sélection des plantes les plus résistantes), etc.

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