Plusieurs projets furent conçus pour rendre des dirigeables de type Zeppelin capables de lâcher et récupérer des avions de chasse. Il existe également de nombreux exemples de porte-avions ou ravitailleurs plus légers que l'air dans la littérature et le cinéma de fiction.
Les dirigeables opérationnels ayant emporté des aéronefs sont les suivants :
Le terme employé pour les avions embarqués sur d'autres aéronefs est celui d'avion parasite. L'un des défis pour le dirigeable porte-avions fut de lui associer, avec la technologie disponible, un groupe d'appareils parasites suffisamment performants et légers. Plusieurs appareils furent successivement utilisés pour les expérimentations, la formation, et enfin le fonctionnement opérationnel.
Deux des appareils utilisés, le Curtiss F9C-2 Sparrowhawk et le Consolidated N2Y-1, sont exposés dans le National Museum of Naval Aviation de Pensacola.
Les premiers essais de largage-récupération furent effectués sous le Los Angeles de la marine Américaine le 17 octobre 1931 avec des appareils Vought U-O1 modifiés. L'appareil était piloté par le Lieutenant A. W. Gordon.
Le plus connu des avions parasites est le Curtiss F9C Sparrowhawk. Il s'agit d'un avion de petite taille conçu pour être déployé depuis un appareil de plus grande taille. Avec ses 6 mètres de long et une envergure de seulement 7 mètres, cet appareil d'une grande compacité était idéal pour servir dans les conditions imposées par un dirigeable lanceur. Bien que sa vocation première fût la reconnaissance, cet avion était par ailleurs armé.
On notera que les F9C Sparrowhawk d'origine avaient conservé un train d'atterrissage classique. Mais ils en furent rapidement débarrassés au profit d'un réservoir dédié à l'emport de carburant supplémentaire.
Un dirigeable tel que l'Akron était chargé de trois Sparrowhawk alors que le USS Macon (ZRS-5) en contenait quatre dans ses hangars (retrouvés dans l'épave sous-marine).
La marine des États-Unis d'Amérique équipa six appareils biplans et biplace de type N2Y-1 de dispositifs d'accostage pour entraîner les pilotes à l'accostage et au largage sur les dirigeables porte-avions. Par la suite, les N2Y-1 furent exploités en tant qu'appareils de liaison entre le sol et le dirigeable porte-avions.
La formation des pilotes était particulière. Leur préparation aux manœuvres très délicates de largage et d'accrochage était réalisée sur des avions biplaces Consolidated N2Y.