Ehrlichia - Définition

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Epidémiologie

Le cerf de virginie, dont la population est estimée à environ 30 millions d'individus en Amérique du Nord est l'espèce-réservoir des ehrlichia pour cette région biogéographique ; Les tiques parasitant ce cerf sont les principales vectrices des erhlichia dans ces régions. Il contribue à diffuser la maladie, d'autant mieux que ses prédateurs naturels carnivores sauvages ont disparu de la presque totalité de son aire de répartition, et qu'il est souvent alimenté en hiver, ce qui permet la survie d'animaux fortement parasités, qui auraient normalement été éliminés par sélection naturelle

Les ehrlichioses étaient des maladies considérées comme rares jusque vers 1995, mais des études de séro-prévalence ont depuis montré qu'elles sont en augmentation et/ou qu'elles avaient été avaient été sous-diagnostiquées.

Une augmentation est d'autant plus plausible (ce qui en fait une maladie émergente, que ces augmentations (réelles et/ou apparentes) correspondent aux zones où les tiques pullullent depuis quelques décennies, et où d'autres maladie émergentes sont avérées (dont maladie de Lyme). Des co-infections via les tiques sont d'ailleurs possibles et semblent fréquentes dans ces zones. Elles induisent des formes cliniques plus sévères et chroniques.

  • en Amérique du Nord, on a montré qu'elle était fréquente avec la borréliose de Lyme, et moindrement la babésiose murine).
  • En Europe, les études manquent pour l’anaplasmose humaine mais en zone de co-endémie les données suggèrent des co-infections avec Borrelia, et moindrement Babesia ou le virus TBEV-CEE.

Chez certaines espèces (cheval), l'infection confère une immunité durable, chez d'autres c'est parfois le cas (chien ou humain), mais pas toujours. Des animaux apparemment guéris peuvent continuer à héberger la bactérie et quelques réinfections documentées existent ; dans les deux ans suivant une infection par A. phagocytophilum. Seule l’évolution de la sérologie permet de conclure à la guérison totale.

Des formes chroniques ont été récemment repérées chez le chien et chez l'Humain.
Elles semblent toujours fatales chez le chien.

Prévalence et fréquence des maladies

Aux États-Unis, les deux bactéries en cause sont de plus en plus souvent détectées (sans doute par ce qu'on les recherche mieux, mais aussi parce que les populations de tiques et de l'espèce-réservoir ont fortement augmenté, en se concentrant dans les forêts de plus en plus fragmentées et dépourvues de prédateurs capables de jouer leur rôle sanitaire d'élimination des animaux fragilisés par des infections et fortement parasités par des tiques) . la maladie est surtout détectée du printemps à l'automne et sur des zones géographiques correspondant assez bien à la densité en tiques vectrices. Le Centre-Est des USA est particulièrement avec le sud est et le nord-est (zone également la plus touché par la maladie de Lyme). Les 30-70 ans semblent largement plus touchés (ou meilleure détection ?) que les enfants et jeunes adultes.

Génome

Plasticité du génome et pathogénicité

Antigènes et sérogroupage

Critères d'identification

Prévention

Elle consiste à éviter de se faire piquer par des tiques.

En cas de morsure, noter la date et le lieu de la morsure, et le délai de découverte et extraction de la tique après le contact supposé.. afin de pouvoir donner ces informations au médecin si l'on est conduit à le consulter.
Il peut être utile de photographier d'éventuelles manifestations cutanées (rash, pétéchies, taches rouges..) qui pourraient éventuellement guider pour le diagnostic), en apposant une échelle centimétrique sur la peau, ou un objet donnant l'échelle.

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