La création d'un établissement privé doit être déclarée aux autorités compétentes. Si la demande est faite par un ressortissant étranger (hors Union européenne) il faut obtenir une autorisation, après avis du Conseil académique de l'éducation nationale.
Les établissements privés préparent en général leurs élèves aux examens officiels en vue d'obtenir les diplômes délivrés par l'État, qui a le monopole des grades et titres universitaires.
La signature d'un contrat entre l'État et un établissement scolaire privé, qui conservera son « caractère propre », nécessite que l'enseignement y soit fait « dans le respect total de la liberté de conscience » et que « tous les enfants sans distinction d'origine, d'opinion ou de croyances » y aient accès.
Pour les établissements privés sous contrat d'association, l'État assume donc les mêmes charges pour les établissements publics et privés (même si ce n'est pas au même niveau de frais, l'incidence financière pour les établissements est nulle). Celles-ci ont été fixées, par élève, par arrêté du 15 octobre 2009. La différence se fait sur les responsabilité que l'État a confié aux collectivités territoriales :
Le poste immobilier, bâtiments et personnel d'entretien, en constitue le plus gros, notamment s'il y a un internat. Bien que la loi prévoie que les dépenses de fonctionnement des classes sous contrat d'association soient « prises en charge dans les mêmes conditions que celles des classes correspondantes de l'enseignement public », il reste possible à une collectivité d'évaluer plus ou moins pressant le besoin pour les opérations non couverte par le forfait d'externat (contribution forfaitaire versée les collectivités locales), et les élèves scolarisés dans la collectivité voisines peuvent être ignorés aussi bien par celle de résidence que celle de scolarisation.
En outre et bien évidemment, les collectivités ne contribuent pas aux activités que l'établissement fixe lui-même :
Les charges que les parents doivent supporter restent néanmoins modiques (entre 400 et 750 euros par an), en outre le tarif est parfois modulé en fonction des ressources de la famille.
Tous les établissements privés (hors contrat ou sous contrat) sont soumis à un régime d'inspection.
Pour les écoles hors contrat, cette inspection porte sur :
(mais ces établissements sont libres d'adopter ou non le programme scolaire défini par l'Education nationale),
En revanche l'aspect administratif et financier n'est pas contrôlé.
Selon la loi, « L’enseignement supérieur est libre ». Certaines conditions sont toutefois à respecter : déclaration à l’État, administrateurs et professeurs n’ayant pas été condamnés.
Depuis la promulgation de la loi du 18 mars 1880 relative à la liberté de l'enseignement supérieur, Les établissements privés ont l'interdiction de se nommer Université. Le code de l'éducation actuel interdit cet usage dans l'article L731-14.
L’appellation « faculté libre » peut être pris par des établissements ayant suffisamment de docteurs parmi ses enseignants.
Parmi les établissements privés d’enseignement supérieur, on trouve des écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESSCA, ISG, ISEG ...) généralement de type consulaire, des écoles d’ingénieurs (ISEN, ESME Sudria, EPITA, ESTACA, EPF...), des écoles d’informatiques (Supinfo, Epitech, ETNA, EPSI ...), des écoles d'aéronautique (IPSA, ELISA, ESMA, Airways, Institut Mermoz...), des écoles de création numérique (e-artsup) ...
Des lycées privés proposent des sections de techniciens supérieurs (STS) ou des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
Il existe 6 structures d'enseignement supérieur privé d'inspiration catholique (Fédération universitaire et polytechnique de Lille, Institut catholique de Paris, Institut catholique de Toulouse, Institut catholique d'études supérieures, Facultés libres de l’Ouest et Institut catholique de Lyon).
L'enseignement privé scolarisait, en 2007, 2 167 000 élèves :
selon le budget 2007