Le terme Larus vient du grec ancien λαρος signifiant mouette, oiseau de mer. Le mot goéland provient du mot breton gouelan qui désigne cet oiseau, mot qui dérive de gouelañ, pleurer, ce qui constitue une allusion à ses cris plaintifs. Les termes argentatus et argenté signifient la même chose et font tous deux référence à la couleur du manteau de l'oiseau.
Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1763 par Erik Pontoppidan, théologien et zoologiste danois, dans son ouvrage Den Danske Atlas eller Konge-Riget Dannemark.
Le goéland argenté sensu stricto fait partie d'un complexe d'espèces séparées sur la base d'études de génétique moléculaire: le goéland de la Véga, asiatique, le goéland pontique, qui niche de la mer Noire jusqu'au Kazakhstan, le goéland leucophée, essentiellement méditerranéen et le goéland hudsonien présent en Amérique du Nord faisaient autrefois partie de l'espèce goéland argenté, sensu lato. De nos jours, les espèces susnommées ont été écartées de l'espèce Larus argentatus sensu stricto et constituent dorénavant des espèces à part entière. Cette division de l'espèce n'est pas reconnue de tous les auteurs, et certains incluent encore dans Larus argentatus deux populations : celle d'Amérique du Nord (sous le nom Larus argentatus smithsonianus) et celles d'Asie (sous le nom Larus argentatus vegae). La séparation des goélands leucophée et pontique est beaucoup plus généralement admise.
La taxonomie du goéland argenté a notamment permis à Ernst Mayr d'avancer sa théorie sur la variation clinale des espèces, détaillée plus bas.