Goéland argenté - Définition

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Systématique

Lithographie de John Gould, The Birds of Great Britain, 1873.

Étymologie

Le terme Larus vient du grec ancien λαρος signifiant mouette, oiseau de mer. Le mot goéland provient du mot breton gouelan qui désigne cet oiseau, mot qui dérive de gouelañ, pleurer, ce qui constitue une allusion à ses cris plaintifs. Les termes argentatus et argenté signifient la même chose et font tous deux référence à la couleur du manteau de l'oiseau.

Taxonomie

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1763 par Erik Pontoppidan, théologien et zoologiste danois, dans son ouvrage Den Danske Atlas eller Konge-Riget Dannemark.

Le goéland argenté sensu stricto fait partie d'un complexe d'espèces séparées sur la base d'études de génétique moléculaire: le goéland de la Véga, asiatique, le goéland pontique, qui niche de la mer Noire jusqu'au Kazakhstan, le goéland leucophée, essentiellement méditerranéen et le goéland hudsonien présent en Amérique du Nord faisaient autrefois partie de l'espèce goéland argenté, sensu lato. De nos jours, les espèces susnommées ont été écartées de l'espèce Larus argentatus sensu stricto et constituent dorénavant des espèces à part entière. Cette division de l'espèce n'est pas reconnue de tous les auteurs, et certains incluent encore dans Larus argentatus deux populations : celle d'Amérique du Nord (sous le nom Larus argentatus smithsonianus) et celles d'Asie (sous le nom Larus argentatus vegae). La séparation des goélands leucophée et pontique est beaucoup plus généralement admise.

La taxonomie du goéland argenté a notamment permis à Ernst Mayr d'avancer sa théorie sur la variation clinale des espèces, détaillée plus bas.

Sous-espèces

Aires de nidification des deux sous-espèces de goéland argenté     argenteus      zone de chevauchement     argentatus (niche aussi sur Spitzberg)
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  • Larus argentatus argenteus Pontoppidan, 1763 : en Europe occidentale et en Islande. La bande brun-noir à la pointe de l'aile est assez importante et s'étend de la 1re à la 5e rémige primaire, mais est très réduite ou absente sur la 4e rémige primaire ; la marque blanche située à l'extrémité des rémiges va en s'élargissant de la rémige primaire no 5 à la rémige primaire no 1.
  • Larus argentatus argentatus C.L. Brehm, 1822, nichant en Scandinavie et dans la mer Baltique, se caractérise par un plumage d'hiver plus prononcé, par une couleur de manteau d'un gris un peu plus sombre que la sous-espèce argenteus, et par une bande brun-noir moins étendue à la pointe de l'aile (réduite sur la 3e rémige, absente sur la 4e et très réduite sur la 5e). Il a de plus une taille légèrement supérieure, avec un bec un peu plus fort. Certains individus de la Baltique ont parfois les pattes légèrement jaunâtres, ce qui a poussé certains auteurs à vouloir distinguer une troisième sous-espèce, Larus argentatus omissus Pleske 1928, mais cette dernière est généralement considérée comme non valide.
  • Larus argentatus smithsonianus (voir goéland hudsonien) et Larus argentatus vegae (voir goéland de la Véga) sont souvent considérées comme des espèces séparées.
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