Graphite - Définition

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Introduction

Graphite
Graphite
Général
Synonymes C.I. 77265
C.I. Pigment Black 10
Mine de plomb
Plombagine
No CAS 7782-42-5
No EINECS 231-955-3
Apparence flocons noirs, blocs, poudre ou copeaux.
Propriétés physiques
fusion Point de sublimation : 3 652 °C
Solubilité dans l'eau : insoluble
Masse volumique 2,092,23 g·cm-3
Cristallographie
Classe cristalline ou groupe d’espace R3m
Paramètres de maille a = 2,460 Å

b = 2,460 Å
c = 53,500 Å
α = 90,00 °
β = 90,00 °
γ = 120,00 °

Z = 24
Volume 280,38 Å3
Densité théorique 1,707
Précautions
SIMDUT
D2A : Matière très toxique ayant d'autres effets toxiques
D2A,
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
Coulée d'un four électrique
Cet article est lié aux
composés du fer et du carbone
  • Fer
  • Carbone
Phases
  • Austénite
  • Bainite
  • Carbure de fer
  • Cémentite
  • Ferrite
  • Graphite
  • Lédéburite
  • Martensite
  • Perlite
Acier
Autre produits ferreux
  • Fonte
  • Fer puddlé
  • Fer forgé
Cette boîte : voir • disc. • mod.

Le graphite est un minéral qui est, avec le diamant, la lonsdaléite et la chaoite, l'un des allotropes naturels du carbone ; c'est un élément natif qui se trouve surtout dans les sédiments de métamorphisme régional mais, selon les roches, il peut se former aussi à partir du charbon organique, du magma ou par réduction des carbonates.

Sa structure est constituée de feuillets hexagonaux non compacts, nommés graphènes, séparés d'environ 0,336 nm le long de la direction de leur normale. Dans chaque feuillet, les atomes de carbone sont fortement liés par des liaisons covalentes de type sp2, tandis que les liaisons entre les feuillets sont faibles, de type π, ce qui explique le clivage et la faible dureté.

Origine du nom

Le chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele a découvert seulement à la fin du XVIIIe siècle que ce minerai ne contenait pas de plomb, mais était une forme cristalline particulière du carbone ; on l'appelait à l'époque plombagine et on l'utilisait pour écrire.

C'est le géologue allemand Abraham Gottlieb Werner qui a inventé le terme « graphite », s'inspirant du grec γράφειν (graphein = écrire).

Polytypisme

Le graphite existe en deux polytypes :

  • graphite-2H, système cristallin hexagonal, classe cristalline dihexagonale-bipyramidale, groupe d'espace P 63/mmc, empilement de type ABAB où le plan B est translaté de a/\sqrt{3} par rapport au plan A. Bien que sa structure soit analogue à celle des métaux qui cristallisent avec empilement hexagonal compact, le graphite est un non-métal. Il possède une certaine conductivité électrique, sa résistivité électrique est de 50 µΩ.m, soit 2900 fois celle du cuivre.
  • graphite-3R, trigonal à réseau rhomboédrique, empilement de type ABCABC. La structure rhomboédrique est instable : elle se produit par moulage et disparaît lors d'un recuit. On ne la trouve jamais comme forme pure, mais seulement comme tendance à l’empilement ABC dans les cristaux hexagonaux primaires.

Le charbon existe dans tous les états intermédiaires entre charbon amorphe et graphite hexagonal. On parle de graphite « lubricostratique » (latin « lubrico » rendre glissant) quand les couches sont déplacées parallèlement au hasard, et de graphite « turbostratique » (latin « turbo » tourbillon) si elles sont aussi tournées au hasard.

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